Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- L'invité : Manuel von Stürler "La fureur de voir"Menacé de cécité, le réalisateur Manuel von Stürler se lance dans une quête sur la signification de la perception visuelle. Sa fureur de voir alimente un parcours initiatique qui plonge dans lʹunivers de la vision.
Manuel von Stürler est au micro de Pierre Philipe Cadert pour parler de son film documentaire qui sort le 7 février 2018. - Théâtre: Cargo CongoEmbarquez pour un trajet Goma-Lausanne en passant par le Rwanda, la Tanzanie, les ports de Dar-Es Salam et Anvers. Denis et Roger tiennent le volant et le micro. "Cargo Congo" vous plonge dans le monde des routiers, du bitume et des entrepôts de fret. Cʹest du théâtre: vous êtes spectateur, assis à lʹarrière du camion sur un gradin tourné vers la route. Cʹest plus que du théâtre: vous êtes à la fois en Afrique, dans la banlieue lausannoise et dans lʹintimité de ces deux camionneurs.
Thierry Sartoretti a roulé à bord de la dernière création du Collectif Rimini Protokoll et de son metteur en scène Stefan Kaegi. A vivre au Théâtre de Vidy-Lausanne jusquʹau 23 mars. - Littérature: Bruno Pellegrino, "Là-bas, août est un mois dʹautomne"Gustave Roud nʹaurait pas été Gustave Roud sans Madeleine, sa sœur. "A les voir, on pense à deux chouettes endormies qui se shooteraiet au thé".
Une interview de Christine Gonzalez. - Art for peace, peace of art!Tiziana della Croce en collaboration avec plusieurs institutions (Evam, Foyer de Bex) organise des moments de partage entre migrants et art. Cet après-midi, une vingtaine dʹadolescents et dʹadultes se retrouvent à la Collection de lʹart brut à Lausanne pour découvrir ces créations particulières à lʹaide de leur traducteur/trice. Une fois lʹexposition visitée, les participants sont invités eux aussi à créer. Leurs œuvres sont à découvrir dès le 8 février au KymeM café, à Vevey jusquʹau 28 février 2018.
Une chronique de Florence Grivel. - Médias: Féminicide, les (justes) mots pour le dire"Un drame conjugal", "Un crime passionnel" , "Un accident", "Un drame de lʹamour", "Le meurtre de la joggeuse". Pourquoi les médias français et les autres nʹont-ils pas parlé de féminicide ou dʹhomicide conjugal dans leurs traitements du meurtre dʹAlexia Daval, assassinée puis brûlée par son mari?
Un sujet de Magali Philip avec la journaliste Titiou Lecoq qui parle dʹun "vautrage complet" du traitement médiatique dans cette affaire.