A l'abordage

Photo: plantation de lotus au Cambodge

La gastronomie, ça parle de plaisir, mais pas que. Ça parle aussi d'habitude, de société, de santé, de culture... de symbolique, de religieux... et on en passe. Mais ça reste de la boustifaille et c'est ça qu'est bon! D'ailleurs, quand c'est qu'on mange?

Le Lotus dʹOrient est très prisé des Cambodgiens. Fleur sacrée pour les bouddhistes, le lotus est donné en offrandes aux divinités et sʹaffiche dans la statuaire des temples d'Angkor où il a été représenté par les bâtisseurs hindouistes et bouddhistes comme autant de symboles de l'élévation spirituelle. De façon plus pragmatique, rien ne se perd dans le lotus: chaque partie de la plante -des graines aux racines en passant par les pétales- est consommable. Ses feuilles sont utilisées pour le packaging alimentaire ou comme assiette et ses fleurs rose pâle à fuchsia sont plébiscitées en décoration. Un ingénieur français a même découvert que la tige du lotus contenait une fibre qui permet de produire un fil encore plus fin qu'un cheveu et plus solide que la soie! Il a fondé ʹʹl'Atelier du lotusʹʹ à Siem Reap et s'est lancé dans la fabrication de tissus en fibre de lotus.
Un reportage dʹEléonore Sok (1e diffusion le 24.11.2016 dans lʹémission Détours)
Adaptation Didier Rossat

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