Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- A quoi sert (encore) l'Académie française?"LʹAcadémie française est créée en 1635, pour conférer un poids officiel aux travaux des grammairiens.
La mission confiée à lʹAcadémie est claire: "La principale fonction de lʹAcadémie sera de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences." (Article 24 des statuts.). Cette mission doit se traduire par la rédaction de quatre ouvrages: un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique; seul le Dictionnaire sera réalisé par lʹAcadémie.
Aux XVIIIe et XIXe siècles se poursuit, dans lʹesprit des premiers académiciens, lʹœuvre de défense et dʹillustration de la langue. Les éditions successives du Dictionnaire, par les modifications quʹelles apportent, achèvent de façonner la langue telle que nous la connaissons aujourdʹhui." (source: academie-francaise.fr)
Qu'en est-il aujourd'hui, au XXIe siècle, à l'heure de wikipedia et autres moyens de communication en ligne, du rôle de l'Académie française?
Avec en direct François Rosset, Professeur de littérature française à l'UniL, spécialiste notamment des littératures du XVIIIe siècle.
Par Anne-Laure Gannac, et la collaboration de Nicole Corpataux - Le mythe de lʹarme sonoreLe son peut-il être utilisé comme arme non-létale, afin de mettre les combattants ennemis ou les manifestants furieux hors dʹétat de nuire? Ou les effets que cette arme provoquerait ne sont-ils quʹimaginaires, de lʹordre du fantasme? Francisco Meirino et Valentin Faure, respectivement compositeur et photographe, ont transposé cette problématique au domaine des arts dans le cadre du Lausanne Underground Film and music festival, accompagnés par la réflexion de Juliette Volcler, auteure du livre "Le son comme arme, les usages policiers et militaires du son"
Avec Juliette Volcler, chercheuse indépendante et coordinatrice de la rédaction de la revue dédiée au son Syntone; Francisco Meirino, compositeur; Valentin Faure, photographe - Stéphane Audeguy: "Une mère"C'est un livre court, écrit en un mois, juste après la mort de la mère de l'auteur, survenue dans la nuit du 2 au 3 juillet 2016. Un texte à la fois pudique et impudique, rédigé d'une écriture plate, presque blanche, et aux phrases implacables. Parce qu'au-delà de l'hommage rendu, et davantage qu'une lettre d'amour à l'absente, c'est une vie de femme du siècle dernier que déroule avec maestria Stéphane Audeguy. Le livre s'articule en quatre parties: trois noms et, in fine, un prénom. Il y a le nom de famille père, celui du premier mari, et celui du second époux. Comme si la mère, comme si cette femme, ne s'était jamais réellement appartenue. "Une vie de père en patron, de patron en mari", écrit page 84, ce fils aimant mais lucide. Et puis vient le jour de sa mort: c'est la dernière partie du livre, intitulée "Sabine".
Par Linn Levy
Lectures : Frédéric Lugon
A lire: Stéphane Audeguy: "Une Mère", Editions du Seuil