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Les autorités genevoises ont-elles fauté dans leur manière de communiquer à propos d'une potentielle menace terroriste? C'est une critique qui commence à émerger au lendemain de l'annonce de l'élévation du niveau de vigilance à Genève. Les critiques, anonymes ou ouvertes, viennent notamment de la Berne fédérale. Ce vendredi, en marge d'une conférence de presse, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a tenu elle-même à rétablir certains faits.

Genève est attaquée de toutes parts pour sa gestion de la menace terroriste. La CIA, le Ministère public de la Confédération (MPC) et une partie de la classe politique dénoncent le manque de discrétion des autorités genevoises. La publication par Genève d'un communiqué sur la recherche d'individus, les fuites et la parution des photos des suspects: tout ça réduirait très fortement les chances de mettre la main sur eux. L'interview de Jacques Baud, expert en terrorisme et en renseignement et auteur de livres sur le djihadisme.

La direction du Département genevois de la sécurité vit une situation complexe depuis jeudi. Les voix critiques se font entendre. Interview de Carlo Sommaruga est conseiller national socialiste genevois, membre de la commission de politique de sécurité.

Ce sera finalement une rocade simple: Guy Parmelin sera ministre de la Défense dès le premier janvier. Son collègue de parti Ueli Maurer lui cède ce portefeuille pour reprendre le Département des finances, dirigé jusqu'ici par Eveline Widmer-Schlumpf. Les autres ministres conservent leur dicastère.

Les conseillers fédéraux se sont réparti les départements. Le seul qui ait émis une volonté de changement, c'est l'UDC Ueli Maurer. Il reprend le poste laissé vacant par Eveline Widmer-Schlumpf. Ce sera le premier UDC de l'histoire à diriger le Département des finances. Tous les autres ministres conservent leur dicastère. La Suisse est-elle ainsi mieux à même d'affronter les quatre prochaines années? Le débat entre Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC et Géraldine Savary, conseillère aux Etats socialiste.

Les négociateurs de Paris débutent une nouvelle nuit blanche pour tenter de parvenir à un accord global sur le climat. Ce vendredi matin, le président de la Conférence, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, a annoncé un report de la présentation du texte final soumis aux 195 Etats. Il aurait dû être présenté à 18h ce vendredi soir. Ce sera au mieux samedi matin. Officiellement, la France se veut optimiste. Mais trois blocages importants subsistent: la suppression de la différenciation entre pays industrialisés et pays en développement, le financement nord-sud pour l’après 2020 et la question de l’objectif chiffré de réduction des émissions carbone. L'interview de Yannick Jadot, député Vert français au Parlement européen.

Depuis ce vendredi après-midi, le secteur de l'industrie chimique compte un nouveau numéro un mondial. Ce mastodonte né de la fusion entre les géants américains Dow Chemical et DuPont, tous deux spécialisés dans la fabrication de pesticides ou d'OGM, prend la tête de peloton dans la course de l'agrochimie devant l'allemand BASF. Le nouveau leader s'appelle désormais DowDuPont et pèse près de 128 milliards de francs. L'interview de Jérôme Schupp, responsable de la recherche chez Syz & Co.

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a décidé de maintenir la suspension provisoire de 90 jours de Michel Platini, il l'a annoncé ce vendredi matin. Mais il ordonne également à la FIFA de ne pas le prolonger. Cette décision peut-elle être considérée comme une défaite pour Michel Platini?

Le second tour des élections régionales en France aura lieu ce dimanche. Selon les derniers sondages, le Front national (FN), arrivé en tête des suffrages dans six régions dimanche passé, serait mis en échec partout. Les deux régions où le FN avait le plus de chances de l’emporter, la région Nord-Pas de calais-Picardie et PACA, seraient remportées par les listes de droite et du centre. La stratégie de retrait des listes PS dans ces régions porterait donc ses fruits. L'interview de Christophe Barbier, directeur de l'hebdomadaire L'Express.