Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- La "Lehman Trilogie" de Luca Ronconi à MilanC’est l’évènement théâtral des scènes italiennes: le directeur du Piccolo Teatro de Milan, le génial Luca Ronconi, présente la version intégrale d’une trilogie du jeune prodige florentin Stefano Massini, consacrée à la finance: 160 ans d’histoire américaine, la saga de la famille Lehman.
Des comédiens exceptionnels, une mise en scène à la limite de l’abstraction, pour cette "Lehman Trilogie" de cinq heures, à voir jusqu’au 15 mars 2015, dont Pierre Lepori nous fait la critique. - 100 idées qui ont transformé l’artUn historien de l’art, Michael Bird, découpe le monde de l’art en 100 tranches égales, 100 idées/techniques/innovations qui -depuis l’art pariétal jusqu’à l’internet- ont bouleversé notre univers visuel.
"100 idées qui ont transformé l’art" est paru au Seuil, lecture avec Isabelle Carceles. - "A-t-elle le droit de montrer ses extrémitées?" - Elisabeth LlachLa question rhétorique du titre de l’exposition indique que l’art d’Elisabeth Llach est politique. Il réclame un droit; un droit au jour, à opposer à l’offense séculaire faite aux femmes qui les excuse d’exister comme on a daigné excuser Eve pour mieux l’asservir, l’exhiber et l’exploiter; Eve la réprouvée d’avoir une fois osé agir librement et montrer d’elle-même ses "extrémitées".
Rencontre avec Elisabeth Llach. - Le poisson combattantLa nouvelle création de la Cie du Passage, "Le poisson combattant", est un monologue inédit écrit spécialement pour Robert Bouvier dont le texte raconte l’histoire d’un cinéaste qui, pour enterrer un poisson mort, remonte le cours d’une rivière intérieure, dont le courant charrie souvenirs et fantômes.
Le spectacle se joue du 10 au 15 février 2015 au Théâtre du Passage, avant de le reprendre au Festival Off d’Avignon cet été. Robert Bouvier est au bout du fil pour nous parler de cette pièce. - A la recherche de l’esprit de Mai 68 (1/5)Des parasites.
En 1971, les premières communautés de filles et de garçons, grands adolescents gagnés au mouvement hippie, furent rejetées comme des parasites par une majorité de Suisses qui voyaient en eux des marginaux concupiscents et drogués.
Par Jean-Claude Gailly et Christian Ciocca