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Dieudonné comparaîtra en justice pour "apologie du terrorisme", en lien avec les attentats de la semaine dernière en France. Libéré mercredi soir, il avait été placé en garde à vue dans la matinée. Dimanche, après le grand rassemblement de soutien aux victimes des attaques, le polémiste avait posté sur sa page Facebook le message suivant : "Je me sens Charlie Coulibaly".

L'attaque de Charlie Hebdo a relancé le débat sur la liberté d'expression et la représentation du prophète Mahomet dans le monde musulman. Au Maroc, le roi Mohammed VI a dénoncé ce "lâche attentat terroriste" et le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a félicité "la position de la France" qui refuse "l'amalgame entre islam et terrorisme". Mais la rue est en proie à un dilemme: être ou ne pas être Charlie. Le reportage de la correspondante de RTSinfo à Casablanca, Laureline Savoye.

Le président du Comité international de la Croix Rouge, Peter Maurer, a achevé mercredi à Beyrouth une tournée de dix jours au Proche-Orient. Au cœur de ce déplacement, la crise des réfugiés syriens, qui s'installe dans la durée. Par la correspondante de RTSinfo à Beyrouth, Laure Stephan.

Le maire de Delémont Pierre Kohler a annoncé sa démission mercredi à ses collègues du conseil communal du chef-lieu jurassien. Elle sera effective le 21 mars. Mais contrairement à ce que disaient certaines sources, rien n'est décidé pour son avenir politique, et il n'a pas pris de décision quant une éventuelle candidature aux Etats cet automne.

En Turquie, seul dans le monde musulman, le quotidien d'opposition turc Cumhuriyet a publié mercredi, en même temps que Charlie Hebdo en France, de nombreux dessins et caricatures empruntés au magazine satirique, sans être inquiété.

Le secrétaire d'Etat aux questions financières internationales, Jacques de Watteville, a confirmé mercredi que la Suisse et l'Italie avaient trouvé un accord pour régler leur différend fiscal. Il devrait être dévoilé d'ici la fin de la semaine. Son interview avec la réaction du professeur à l’école universitaire professionnelle de la Suisse italienne, Marco Bernasconi.

Le Conseil fédéral a mis mercredi en consultation un projet qui doit permettre à la Suisse d'appliquer l’échange d’informations, nouvelle norme internationale dès 2018. Le Parlement décidera comment et avec quel pays la Suisse appliquera cet échange automatique. Il empoignera le dossier cet automne déjà. La question de réciprocité sera très discutée.

L'été dernier, l'organisation suisse d'aide aux réfugiés avait lancé un appel pour que des privés accueillent des migrants. Des familles se sont annoncées, mais le projet peine à se concrétiser.

Un pas de plus vers l'échange automatique d'information: mercredi le Conseil fédéral a mis en consultation un projet qui doit permettre à la Suisse d'appliquer cette nouvelle norme internationale dès 2018. Il prévoit d'échanger des informations fiscales sur demande, automatiquement mais aussi spontanément. L'introduction de cet échange automatique pourrait faire des dégâts collatéraux et entraîner la dénonciation systématique des clients qui avaient de l'argent caché en Suisse. Jacques de Watteville, secrétaire d'Etat aux questions financières internationales.

L'analyse de François Savary, directeur des investissements chez Reyl & compagnie, après l'annonce de la BNS d'abolir le taux plancher.

La Banque nationale suisse (BNS) abolit le cours plancher de 1,20 franc pour un euro. En parallèle, la BNS abaisse le taux d'intérêt négatif, qui entrera en vigueur dans une semaine, de - 0.25% à -0.75%.