Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Noëlle Revaz et Georges Grbic dans "La tête à l'envers"Elle est écrivaine. Il est comédien. Noëlle Revaz vient de signer "Les trois petits cochons", une adaptation de son cru d'un conte très populaire, sa première pièce de théâtre et son premier texte destiné au jeune public. Le comédien Georges Grbic passe pour l'occasion de l'autre côté de la rampe, il signe la mise en scène de cette coproduction du Petit Théâtre de Lausanne, de la compagnie Champs d'Action et de la Bavette de Monthey.
Découvrez leur univers dans "La tête à l'envers" ce samedi 21 mars 2015 à midi. - Thierry Jobin - 29e édition du FIFFDu 21 au 28 mars 2015, le FIFF (Festival International de Films de Fribourg) stimule les esprits passionnés et curieux en offrant une sélection du meilleur de la production mondiale. Rendez-vous cinéphile international, le plus populaire de Suisse occidentale avec près de 40'000 festivaliers, le FIFF palpite dans cette ambiance conviviale et si singulière où le public et les cinéastes se rencontrent librement.
Rencontre avec Thierry Jobin, directeur artistique. - Le Président, de Mohsen MakhmalbafRéalisateur de "Kanhadar" et de "Gabbeh", le cinéaste iranien Mohsen Makhmalbaf a toujours eu maille à partir avec le pouvoir. Depuis dix ans, il n'a pas tourné un seul film en Iran et a dû se rabattre sur des territoires plus accueillants, comme l'Inde, la Corée du Sud et même Israël. Exilé à Londres avec sa famille depuis quelques années, Makhmalbaf a réalisé son nouveau film, "Le Président", en Géorgie, avec des acteurs géorgiens.
Il est au micro de Raphaële Bouchet. - Un théâtre qui trouble et émeutDu 18 au 29 mars 2015, le "Programme Commun" invite les Lausannois à la découverte des formes scéniques les plus contemporaines, à travers 16 spectacles et six lieux, des artistes suisses et des stars internationales, de la musique et de la performance: de l’Ecal à Vidy, en passant par l’Arsenic.
Pierre Lepori a assisté pour nous aux trois premières propositions, signées Romeo Castellucci, Angelica Liddell et Jonathan Capedevielle, et il en revient bouleversé. - La francophonie, entre prestige et menace (5/5)De quel amour blessée.
Le poète Alain Borer rencontre un grand succès de librairie avec son bel essai "De quel amour blessée - Réflexions sur la langue française" (Gallimard, 2014) en creusant les menaces qui pèsent désormais sur la francophonie. Ce n'est point la faute de Shakespeare mais plutôt de l'univers numérique et son sabir qui pulvérisera dans une ou deux générations les nuances du "e" muet, l'usage du subjonctif et la musicalité des assonances, entre autres pertes civilisationnelles.
Par Bastien Moeckli et Christian Ciocca