Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Journées de Soleure: Souvenirs d'un scandaleEn 1976, le cinéaste Richard Dindo, en collaboration avec l'écrivain Nicolas Meienberg, réalise "L'Exécution du traître à la patrie Ernst S." Le documentaire raconte comment la Suisse, en 1942, a exécuté une jeune recrue de 23 ans pour avoir vendu quelques obus et cartouches aux nazis, alors qu'elle fermait les yeux sur des trafics bien plus importants, menés par des officiels haut placés.
Projeté en avant-première aux Journées de Soleure, le film fait l'effet d'une petite bombe. Le cinéaste raconte la polémique à Raphaële Bouchet. - L’oreille en voyageLa Phonothèque Nationale Suisse fête ses 25 ans et entreprend un grand voyage à travers la Suisse, pour exposer ses trésors. La 1ère étape de ce voyage a lieu à Genève: c’est la Maison Tavel, au cœur de la vieille ville, qui l’accueille jusqu’au 15 mars 2015. Titre de cette expo: "L’oreille en voyage".
Au micro d’Isabelle Carceles, le conservateur de la Maison Tavel, Alexandre Fiette. - 3+3 Autour de Chostakovitch - Jérôme BarneyLa pianiste, le violoniste et le violoncelliste jouent le chef-d’œuvre du compositeur russe Dmitri Chostakovitch; les mesures défilent, les pages tournent. Mais soudain, un second pianiste jaillit et fait main basse sur le clavier! Il reprend une mélodie, la développe, la déjoue. Et il n’est pas seul: un contrebassiste et un batteur participent à l’embuscade et ouvrent d’autres portes dans la partition. Se crée alors une nouvelle œuvre, un dialogue à six, un jeu de miroirs entre musique écrite et évasions jazz. A voir à l'Echandole à Yverdon les 29 et 30 janvier 2015.
Rencontre avec Jérôme Berney, batteur et compositeur. - La musique pop suisse entre au muséeLe rock a marqué durablement notre pays. C'est ce que révèle une exposition présentée au Musée de la communication à Berne jusqu'au 19 juillet 2015.
Le visiteur est invité à un voyage à travers 60 ans de sons, d'images mais aussi de costumes. Une chronique de Michel Masserey. - Charles Joris, le Théâtre Populaire Romand pour réveiller la vie (3/5)Un rêveur éveillé mais réaliste.
En rupture familiale dans sa vingtième année, Joris s'est politisé – à gauche – comme beaucoup de ses camarades à l'époque. En passant par le théâtre, il entendait "conscientiser" le public non par des pensums dramatiques mais davantage par le burlesque et la satire sociale. Avant d'adapter les grandes pièces du répertoire et de faire rayonner la créativité d'hier et d'aujourd'hui par de nombreuses tournées.
Par Carmen Algarrada et Christian Ciocca