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Avec les élections hongroises de ce dimanche, c'est peut-être le leader européen le plus controversé qui se soumet au suffrage universel depuis le départ de Silvio Berlusconi. Viktor Orban, et son parti le Fidesz, devraient largement l'emporter. L'enjeu principal concerne l'ampleur de la victoire de l'actuel gouvernement, avec la perspective de maintenir la majorité des 2/3 qui lui permet aujourd'hui déjà de mener, seul, des réformes constitutionnelles. En quatre ans au pouvoir, Viktor Orban a redonné un élan à l’économie hongroise et réduit le chômage. Mais ce sont la répartition des fruits cette relance et la concentration du pouvoir qui sont critiquées par l'opposition. Le débat entre Egon Kiss-Borlase, président de l'association des Hongrois de Genève et Andreas Dekany, avocat genevois binational.