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Alors que l’Irak s’enfonce dans la terreur et le chaos, le Premier Ministre irakien, Nouri al-Maliki vient de déclarer le boycott par l’Alliance nationale du principal bloc sunnite Mottahidoun. Une formation politique dirigée par le chef du Parlement, Oussama al Nujaifi qu’il accuse de sectarisme. Un dialogue rompu pour longtemps qui, sur le terrain, renforcera les djihadistes au risque de déclencher une nouvelle guerre confessionnelle. L’Etat islamique en Irak et au Levant qui s’est emparé mardi de la cité d’al-Qaem, poste frontalier avec la Syrie, pourrait se rendre maître d’ici peu des 600 kilomètres de frontière. Autre secteur à feu et à sang : Baquba, chef-lieu de la province de Diala, attenante à Bagdad où les militants ont attaqué un commissariat et tué plus de 50 prisonniers, à majorité chiite. Prise, Baquba serait une porte grande ouverte sur la capitale.