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Pour la deuxième fois depuis la votation du 9 février, l’Union Européenne (UE) a décidé de ne pas adopter le mandat de négociation pour un cadre institutionnel avec la Suisse. Pourtant, le mandat était bien inscrit à l’agenda de la réunion des ambassadeurs des Etats-membres, mercredi. Par le correspondant de RTSinfo à Bruxelles, Alain Franco.
Le sommaire de l’émission
- L'initiative pour le salaire minimal est-elle la solution pour contrer le dumping salarial?Le Conseil fédéral a lancé ce mardi sa campagne contre l'initiative populaire de la gauche en faveur d'un salaire minimum de 4'000 francs par mois. Il estime que cette "initiative menace l'emploi". Ce montant de 4'000 francs est jugé trop élevé et susceptible de ruiner la compétitivité des entreprises helvétiques. Le dialogue entre partenaires sociaux doit rester la priorité. Or, depuis l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse, des salaires minimums ne seraient-ils pas la solution pour lutter contre le dumping salarial? L'interview du conseiller fédéral chargé de l'Economie Johann Schneider-Ammann, suivie du débat entre Philippe Leuba, conseiller d'Etat (PLR/VD) chargé de l'Economie, et Raphaël Mahaim, député vert vaudois.
- L'UE n'adoptera pas de mandat de négociation avec la SuissePour la deuxième fois depuis la votation du 9 février, l’Union Européenne (UE) a décidé de ne pas adopter le mandat de négociation pour un cadre institutionnel avec la Suisse. Pourtant, le mandat était bien inscrit à l’agenda de la réunion des ambassadeurs des Etats-membres, mercredi. Par le correspondant de RTSinfo à Bruxelles, Alain Franco.
- Le gouvernement tessinois reçoit Eveline Widmer-SchlumpfRencontre au sommet au Tessin, entre la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf et le gouvernement cantonal. Il ne fait pas de doute que Berne et Bellinzone ont des choses à se dire, surtout après le désaveu subi par le Conseil fédéral lors de la votation sur l'immigration de masse. L'interview de Sergio Morisoli, directeur d'ISS Facility Services SA.
- Bagarres entre détenus à Champ-Dollon, Genève perd-il le contrôle de sa prison?La prison genevoise de Champ-Dollon vient de vivre trois jours consécutifs de troubles. Entre dimanche après-midi et ce mardi matin, pas moins de cinq bagarres opposant chaque fois détenus albanais et maghrébins ont éclaté durant les promenades, faisant une trentaine de blessés. La direction de la prison a dû prendre des mesures, comme placer les meneurs en cellule forte et séparer les deux communautés durant la promenade. Le calme est revenu ce mardi après-midi. Mais une nouvelle fois, la surpopulation de Champ-Dollon est en cause, de même que la politique d'incarcération des magistrats Pierre Maudet et Olivier Jornot. L'interview de Nathalie Fontanet, députée PLR, membre de la Commission judiciaire et de la police.
- Le mouvement de contestation sociale et politique grandit au VénézuelaLa capitale du Vénézuela, Caracas, a de nouveau vécu au rythme des barricades érigées à travers la ville ce mardi. Les étudiants qui manifestent depuis trois semaines contre la gestion du président Nicolas Maduro ne lâchent pas la pression. La contestation s'est étendue à d'autres villes, occasionnant de nouvelles violences dans ce pays très polarisé. Le pouvoir parle de tentative de coup d'Etat. Julieta Lopez est la tante de celui qu'on décrit parfois comme l'emblème de cette révolte, l'opposant Leopoldo Lopez, qui s'est rendu à la police la semaine dernière. Il est accusé d'avoir provoqué les violences qui ont fait plusieurs morts. L'interview de Julieta Lopez.
- Crise ukrainienne, Tim Guldimann est-il l'homme providentiel?Quelles sont les chances de succès de la médiation helvétique dans le cadre de la crise ukrainienne? En tant que président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de la Confédération, Didier Burkhalter vient de nommer Tim Guldimann comme représentant spécial pour l'Ukraine. Tim Guldimann est un diplomate chevronné. Il a dirigé dans les années 1990 les missions de l'OSCE en Tchétchénie, puis en Croatie. Tim Guldimann est-il un interlocuteur présentable pour la Russie et pour Vladimir Poutine? Par Jacques Allaman.
- Le chef de file du Parti démocrate italien Matteo Renzi peut-il incarner le changement?Matteo Renzi est devenu officiellement, ce mardi après-midi, le nouveau chef du gouvernement italien. Matteo Renzi, qui n'a que 39 ans, veut changer en profondeur la péninsule. Il a annoncé un programme de réformes très ambitieux, d'aucuns disent irréaliste. Mais Matteo Renzi, c'est aussi un style totalement nouveau. A tel point que certains commentateurs parlent de lui comme d'un "martien" de la politique. Après Silvio Berlusconi, Matteo Renzi est-il le nouvel ovni de la politique italienne? Par le correspondant de RTSinfo à Rome, Eric Jozsef, avec les interviews de Claudio Micheloni, sénateur italo-suisse à Rome et représentant des Italiens de l'étranger, et Jean-Pierre Darnis, maître de recherches à l'Institut des Affaires Internationales (IAI) à Rome.