Le Journal du matin

Présenté par Natacha Etter.

Par Sandra Zimmerli.

Sur les autoroutes suisses se produisent chaque année plusieurs accidents par la faute de conducteurs et conductrices qui roulent en contre-sens. Le problème est grave et a coûté la vie à 54 personnes en plus de grièvement blesser 140 conducteurs et passagers ces 20 dernières années. Cependant, une solution inédite est en voie d’élaboration et pourrait peut-être réduire sensiblement le nombre de ces accidents. Par Nicole della Pietra. Invitée: Magali Dubois, porte-parole du bureau de prévention des accidents (BPA).

A Jérusalem, mardi soir, un soldat juif ultra-orthodoxe a été attaqué par des dizaines de juifs… ultra-orthodoxes. Ce qui pourrait sembler être juste un fait divers s’inscrit dans une opposition de plus en plus radicale entre le gouvernement et les ultra-orthodoxes. Par Evelyne Oberson.

Appelés aux quatre coins du monde, les DJ de renom enchaînent les sets, les déplacements et les fuseaux horaires. Ils luttent en permanence contre leur horloge biologique interne. L’un d’entre raconte son expérience et ses stratégies pour tenir le rythme. Invité: LeFto, DJ et globetrotter (Belgique).

Par Maurice Doucas.

Une plage de galets de 500 mètres, au cœur d'une ville saturée qui étouffe en été... Voici de quoi le recours victorieux du WWF a privé des centaines de milliers de Genevois, au nom des rares poissons qui fréquentent l'actuel rivage, tout de béton et de blocs de pierre. Mais n'allez surtout pas croire que l'organisation écologiste est opposée à l'idée d'une plage. Elle en veut une, mais, si possible, pas au bord du lac. Ni d'un cours d'eau. Et tant qu'à faire, pourquoi pas une plage souterraine? Puisqu'à Genève, visiblement, les seules créatures que l'on puisse légitimement déranger sont les vers de terre. En soi, le fait de s'opposer à un grand projet d'aménagement n'a pourtant rien d'une genevoiserie. Là-bas, plus loin sur les bords du bleu Léman, à Bellerive, un projet de musée vaudois des Beaux-Arts n'a-t-il pas coulé à pic? A Lausanne, un référendum n'a-t-il pas jeté bas un projet de nouveau parlement, à cause d'un toit dont les angles n'étaient pas assez arrondis? Non, la recourite n'est pas un mal typique du bout du lac. A Genève, comme dans nos exemples vaudois, certains grands projets ont été combattus "à la régulière", avec une forte mobilisation populaire - une fronde citoyenne saine, et utile quand elle permet d'améliorer le premier projet. Mais c'est tout le contraire avec l'enterrement de la Plage des Eaux-Vives. La classe politique unanime avait voté le projet et le peuple l'attendait comme une délivrance. On connaissait la victoire à la Pyrrhus - qui sur un champ de bataille laisse le camp des vainqueurs exsangue et décimé. Il y a désormais le triomphe à la WWF - joie pour 3 personnes, désolation pour tous les autres. C'est bien seuls, ni sur le sable ni les yeux dans l'eau, que les vainqueurs pourront méditer sur leur triste trophée. Mathieu Cupelin

"Entre dos aguas", Paco de Lucia "Hemmige", Mani Matter

Présenté par Didier Duployer.

La Suisse va devoir importer d’ici le mois prochain 500 tonnes de beurre: une situation inhabituelle et qui peut paraître cocasse alors que le pays s’est souvent retrouvé ces dernières années en face d’une montagne de beurre. Et pourtant, c’était prévisible selon certains observateurs avec un prix du lait à 59 centimes. Par Gaël Klein.

Jean-François Moulin, présentateur de la Revue de presse du "Journal du matin" sur la 1ère, endosse son maillot de cycliste et propose pendant toute la durée du Tour de France 2013 un regard différent sur la Grande Boucle et ses à-côtés. Regard ce jeudi sur les suiveurs qui, pour certains, sont découragés après trente ans de Tour.

Le capitalisme s'est trouvé un nouveau bras droit: l'art! Du coup, il esthétise le monde à tel point que l'on peut parler d'inflation esthétique, selon le constat de Gilles Lipovetsky philosophe spécialiste de l'hypermodernité. Il explique que le monde s'est transformé en vaste décor destiné à divertir le consommateur, et que l'industrie est passée maître dans l'ingénierie de l'enchantement. Invité: Gilles Lipovetsky, essayiste, professeur agrégé de philosophie, spécialiste de l'hypermodernité, co-auteur de "l'Esthétisation du monde. Vivre à l'âge du capitalisme artiste".

Cent francs pour rouler sur les autoroutes suisses, c’est trop. En tout cas pour plus de 100'000 personnes qui ont signé le référendum lancé par un comité de droite mené par l’UDC contre la hausse de la vignette à 100 francs. N’est-ce pas un prix somme toute modique à payer pour assurer le développement des infrastructures routières? Manfred Bühler, député UDC au Grand Conseil bernois, soutient le référendum contre la hausse du prix de la vignette.

Les marchés affichaient des tendances mixtes mercredi - en attente toujours de la politique de la Réserve fédérale américaine. Deux éléments accroissent la volatilité sur les marchés. Invité: Philippe Rezzonico, stratégiste chez Blue Lakes Advisors.

Présenté par Valérie Droux.

C'est un message sévère adressé aux formations politiques de Suisse: selon une étude de l'ONG Transparency International, près de la moitié des Suisses considèrent aujourd'hui que leurs partis sont corrompus. Etonnant, car la Suisse n'a pas vraiment une image de république bananière. En revanche, et c'est un fait, elle a l'un des systèmes de financement des partis parmi les plus opaques d'Europe. Sans compter que nos parlementaires ont la liberté de siéger dans n'importe quel conseil d'administration. Et pour Transparency International, c'est cela qui entretient le climat de suspicion à l'égard des partis. On les soupçonne d'être trop dépendants des lobbys, d'être parfois financés par des investisseurs louches. Et la méfiance est telle qu'au mois d'avril dernier, alors que l'affaire Jérôme Cahuzac faisait les gros titres, le politologue vaudois François Cherix publiait une tribune pour dire qu'"il serait peut-être temps de se demander combien de Cahuzac gèrent la Suisse." Alors, pensez-vous que cette méfiance à l'égard des partis est justifiée? La corruption des partis en Suisse, est-ce un mythe, une idée fausse, ou bien une réalité?