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Une vaste opération des gardes-frontière et de la police cantonale contre le travail au noir a été mise sur pied jeudi matin au sud du canton du Tessin. Dans l’oeil de mire des agents: les travailleurs indépendants et détachés qui se rendent en Suisse sans s’être préalablement manifestés, tel que le prévoit la procédure d’annonce pour les activités lucratives de courte durée. Les explications de Nicole della Pietra.

Londres conteste devant la Cour européenne de justice le plafonnement des bonus que Bruxelles a prévus d’imposer dès l’année prochaine. Le gouvernement britannique juge que cette limitation, entérinée au mois d’avril par le Parlement européen, pourrait avoir un effet contre-productif, en poussant les salaires fixes des banquiers à la hausse. L’enjeu majeur pour Londres est aussi de protéger la compétitivité de la City. Les précisions de Catherine Ilic.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois maintient sa position dans le dossier des retraites des policiers et des pompiers: pas question de favoriser leur retraite à 60 ans sans compensation. Il en va de l'égalité de traitement au sein de la fonction publique, a-t-il réexpliqué cette semaine aux syndicats. Econduits, pompiers et policiers pourraient donc mettre en oeuvre leurs menaces de grève dès ce vendredi, début de la Fête des Vendanges. Par Célestine Perissinotto.

Le Val Ferret est en ébullition. Plus de 80 oppositions dont celles de Pro Natura, du WWF ou d'Helvetia Nostra, ont été déposées contre le projet de la commune d'Orsières. Celle-ci a mis à l'enquête le défrichement de 15'000 m2 de forêt à l'entrée du village de La Fouly. Cette opération permettrait de créer une zone propre à accueillir des lits chauds. Par Claude Défago.

En football, une enquête menée par le quotidien britannique The Guardian révèle les conditions épouvantables des travailleurs népalais engagés dans la construction des infrastructures de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. En trois mois cet été, ce ne sont pas moins de 44 migrants qui ont trouvé la mort sur les chantiers. Par Marc Gisclon.

Les Etats-Unis et l'Iran se sont parlés jeudi de façon officielle et à un haut-niveau. Il s'agit d'un événement majeur car cela n'était pas arrivé depuis plus de 30 ans. Les ministres des Affaires étrangères John Kerry et Mohammad Javad Zarif se sont rencontrés en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York. Ils ont abordé la question du programme nucléaire iranien. Par Eric Guevara-Frey.

Une monnaie pour le Grand Genève, c'est l'objectif d'un collectif qui s'est constitué à Genève. Vendredi et samedi, ce collectif va se réunir pour deux journées de travail destinées à lancer le projet. Si tout se déroule comme prévu, cette nouvelle monnaie pourrait voir le jour au printemps prochain. Cette initiative certes originale peine à convaincre les économistes. Par Sylvie Belzer.

Le festival Heartland se déroule cette semaine dans différentes salles à Lausanne. La 4e édition de cet événement propose un large éventail de têtes chercheuses de la planète musicale. Ce choix de programmation est proposé par de plus en plus de festivals en Suisse romande. Par Michel Masserey.

Le militant suisse de Greenpeace passera deux mois supplémentaire en détention préventive, à Mourmansk, en Russie. Cette décision a été prise jeudi par la justice russe. Le même sort a été décidé pour 9 autres membres de l'organisation écologiste, qui ont mené il y a une semaine une action sur une plateforme pétrolière de Gazprom dans l'océan Arctique. Les 30 membres du brise-glace Arctic Sunrise risquent jusqu'à 15 ans de prison pour "acte de piraterie". Greenpeace critique une réaction "disproportionnée" des autorités russes. Natalie Favre, chargée de communication pour Greenpeace Suisse, défend l'action de l'ONG et appelle les gouvernements à investir dans les énergies renouvelables. Des propos recueillis par Patrick Le Fort.

Dans le cadre des élections genevoises, il y aura une liste commune à l'Alternative. Voilà ce qui a été confirmé jeudi. Deux socialistes et deux Verts, en tout cas, figureront sur cette liste. Il y aura donc un bloc de gauche lors du deuxième tour. Pierre-Antoine Preti a demandé à la présidente des Verts, Emilie Flamand, pourquoi cela n'avait pas été le cas dès le premier tour.