Le 12h30

Nouvelles révélations dans l'affaire Cahuzac: le nom de Jean-Jacques Augier, ancien trésorier de François Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012, apparaît dans les documents auxquels le quotidien Le Monde a eu accès. Ils montrent qu'il est actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans, le paradis fiscal des Caraïbes. Par le correspondant de RTSinfo à Paris Mehmet Gultas.

Les révélations de l'affaire Cahuzac publiées ce jeudi par Le Monde découlent d'une enquête internationale baptisée "Offshore Leaks". 86 journalistes et une trentaine de journaux y ont participé et 2,5 millions de fichiers ont été exploités. L'objectif est de dévoiler au grand public tous les mécanismes de l'évasion fiscale. Par Renaud Malik.

Le trésorier de la campagne présidentielle de François Hollande a donc ouvert deux sociétés offshore, dans un paradis fiscal, les Iles Caïmans. Mais comment ces sociétés off-shore fonctionnent-elles? Interview de Philippe Kenel, avocat fiscaliste à Pully et à Bruxelles.

La Commission de la concurrence (COMCO) ouvre une enquête sur la diffusion, en direct, des événements sportifs. Les entreprises visées par cette enquête sont Swisscom, Cinetrade et leur fournisseur Teleclub. Ces trois sociétés auraient violé la loi sur les cartels via Pay-TV. Par Dominique Choffat.

Les Suisses consultent trop leur médecin, en particulier les spécialistes, ce qui fait grimper les coûts de la santé, selon le résultat d’une étude présentée ce jeudi matin à Berne par santésuisse. La faitière des assureurs maladie souligne, statistiques à l’appui, que l’offre implique une hausse de la consommation en matière de soins. Cette affirmation amène de façon surprenante de l’eau au moulin d’Alain Berset. Par Thibaut Schaller.

Mercredi soir, le législatif de Zurich a adopté une motion qui demande que 35% des postes de cadre dans l'administration communale soient occupés par des femmes. D'autres villes alémaniques ont ou sont en train de franchir ce pas, notamment Bâle et Berne. Ce débat n'a visiblement pas encore vraiment atteint la Suisse romande. Interview de Muriel Golay, directrice du Bureau pour la promotion de l'égalité entre hommes et femmes du canton de Genève.

La compagnie ferroviaire BLS Cargo va supprimer environ 80 postes, dont une soixantaine de mécaniciens de locomotive sur la ligne du Gothard. Le BLS et la compagnie allemande DB Schenker n'ont pas reconduit le contrat qui les liait pour le transport marchandises. Reportage d’Alain Arnaud à Erstfeld (UR), où les conducteurs de trains BLS seront les plus touchés.

Les territoires palestiniens connaissent leur troisième jour de tension après la mort d’un prisonnier palestinien en Israël. On apprenait ce jeudi matin qu'un deuxième adolescent avait été tué mercredi par l'armée israélienne. Elle aurait ouvert le feu sur des manifestants qui lançaient des cocktails Molotov sur les forces de sécurité à un poste militaire situé près de Tulkarem dans le nord de la Cisjordanie. Sur place, dans le village de Tulkarem, plus d’un millier de personnes se sont rassemblées, mais pour l’heure tout est calme. Par la correspondante de RTSinfo à Ramallah, Emilie Baujard.

Le FC Bâle dispute ce jeudi soir à Londres face à Tottenham, en match aller de l’Europa League, le troisième quart de finale de son histoire. Après deux éliminations, à ce stade de la compétition en 1974 et en 2006, les Rhénans voudraient passer ce cap, mais leur pari s’annonce difficile. Ils devront obtenir dès ce jeudi soir un résultat probant en vue du match retour dans une semaine. Par Hervé Borsier.

En hockey sur glace, le derby des Zähringen n'aura pas suscité autant d'intérêt depuis longtemps. Fribourg-Gottéron reçoit ce jeudi soir son voisin Berne pour l'acte un de la finale des play-offs. Une affiche logique entre deux clubs toujours plus proches sportivement. Par Bernardin Allemann.

Cardet publie son premier essai, "L'effroyable imposture du rap". Ce "sociologue des rues", tel qu'il se décrit, tient à rester anonyme. Son livre est noir, très dur pour le rap, une musique que Cardet a pourtant aimé et écoutée. Il n'est pas tendre avec ce qu'il appelle cette "machine du divertissement". Selon lui, les choses se seraient mieux passées dans les banlieues s'il n'y avait pas eu le rap: "Chaque rappeur se sert des codes de la contestation des minorités pour son propre confort économique".