Le Journal du matin

Présenté par Yann Amedro.

Par Jean-François Moulin.

Lundi 26 août sera le jour de la rentrée scolaire pour les écoliers vaudois. Cette rentrée verra par ailleurs l'entrée en vigueur de la Loi sur l'Enseignement Obligatoire, la LEO, une réforme votée en 2011 par le peuple. La grande nouveauté de cette réforme, c'est le remplacement, dès la 7e année, de l'orientation traditionnelle à trois voies, par une répartition des élèves dans deux voies: la VP ou prégymnasiale et la voie générale, la VG. Par Pascal Besnard. Invité: Barbara de Kerchove, présidente de l'Association Vaudoise des Parents d'Elèves (APE-Vaud).

Les Suisses voteront en septembre sur l’ouverture des shops le dimanche, mais cette libéralisation ne fait pas l'unanimité dans les communautés religieuses. Quelque 15'000 dépliants sont en train d’être distribués dans les paroisses catholiques et réformées vaudoises. Par Gabrielle Desarzens.

La démangeaison cutanée est encore aujourd’hui un phénomène sensoriel mal compris. Mais des chercheurs américains semblent avoir isolé une molécule déterminante dans la transmission du signal de démangeaison. Dans une étude publiée dans le magazine Science, ils ont même créé des souris qui ne se grattent plus. Invité: Romain-Daniel Gosselin, chercheur au centre d’antalgie du CHUV.

Par Maurice Doucas.

"Doo-Bop", Miles Davis "Dedication to Bessie Smith’s blues", Archie Shepp

Présenté par Didier Duployer.

La situation est toujours très tendue en Egypte. Lundi, la police a été frappée par l'attaque la plus meurtrière depuis des années, faisant au moins 25 morts dans le Sinaï. En six jours, plus de 800 personnes ont été tuées dans le pays. La plupart des victimes sont des fidèles du président déchu, Mohamed Morsi. L'économie est bien entendue paralysée, alors que c'est justement elle qui est à l'origine du soulèvement de la population en 2011. A tel point que pour Samir Aïta, économiste et rédacteur en chef de l'édition arabe du Monde Diplomatique, il n'y aura pas de stabilité politique sans stabilité économique, et il estime que cette perspective s'éloigne encore, ce qui pose un problème. Son interview.

Quels sont les grands enjeux politiques qui vont marquer la rentrée et nous accompagner ces prochains mois? Qui en sont les acteurs clés? Décryptage tout au long de cette semaine. Ce mardi matin, on se penche sur les transports. Vignette à 100 francs, deuxième tube routier au Gothard, Fonds d'infrastructure ferroviaire, hausse de la surtaxe sur les carburants: les sujets liés aux transports ne manquent pas. Et le peuple devra se prononcer sur la plupart de ces objets. Le vote sur la vignette aura lieu le 24 novembre, mais chose exceptionnelle, le débat a déjà commencé. Par Stéphane Deleury.

Les ressources naturelles de la terre ne sont pas infinies. Et elles ne se renouvellent pas suffisamment pour soutenir à long terme le mode de vie des sociétés industrialisées. Au point que selon certains indicateurs, le monde vivra "à crédit" dès aujourd’hui. Cela veut dire que la population mondiale a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre est capable de renouveler en une année. Alors faut-il s’inquiéter de cette empreinte écologique excessive des êtres humains? Cet indicateur a-t-il une réelle validité scientifique? Et, plus généralement, y a-t-il des seuils critiques, des points de non-retour? Suren Erkman est professeur d’écologie industrielle à l’Université de Lausanne, auteur de "Vers une écologie industrielle", aux éditions Charles Léopold Mayer, évoque ces problématiques.

Lundi, les principales places financières européennes ont clôturé en baisse. S’agit-il d’un signe de méfiance des investisseurs, d'une phase de consolidation? Invitée: Marie Owens Thomsen, cheffe économiste au Crédit Agricole Suisse.

Présenté par David Racana.

Christian Amsler, le chef de la conférence alémanique des directeurs de l'instruction publique, souhaite responsabiliser les parents: dimanche, dans un entretien au SonntagsBlick, il s'est dit favorable à la généralisation du contrat scolaire, un document "contraignant", par lesquels les parents d'élèves s'engageraient à coopérer avec l'établissement scolaire et à s'impliquer activement dans l'éducation de leurs enfants. Le système existe déjà dans les écoles soleuroises, mais certains souhaitent maintenant l'étendre à tous les cantons et à tous les niveaux scolaires. Mais la perspective n'enchante pas tous les parents d'élèves, certains évoquent une forme d'infantilisation. Le contrat scolaire, est-il une réponse appropriée aux problèmes que rencontre l'école aujourd'hui? Le débat entre Pierre-Yves Moeschler, ancien enseignant, ancien directeur du dicastère des écoles à la ville de Bienne, et Jean-Marc Haller, secrétaire général du syndicat des enseignants romands.