Le Journal du matin

Présenté par Frédéric Filippin.

Par Jean-François Moulin.

La Société des Coopératives Migros a inauguré la première Migros bio à Zurich. Cette filiale spécialisée ne propose que des produits certifiés issus de l'agriculture biologique. On y trouve aussi des produits ALNATURA du plus gros distributeur allemand de bio. Ce concept est-il transposable en Suisse romande? Y aura-t-il des Migros exclusivement bio partout en Suisse? Le reportage d'Alain Croubalian.

Deux Tibétains se sont immolés en Chine, dans deux provinces couvrant l'ère culturelle tibétaine, selon deux organisations de défense des droits de l'homme. Mais tous les Tibétains ne sont pas d'accord sur cette méthode. Par Pierre-Yves Moret.

Par Virginie Matter.

Par Maurice Doucas.

Un commentaire de Thibault Schaller. Le débat continue sur la page de la chronique.

“Whatever possessed me”, Chet Baker “La gota fria”, Carlos Vives

Présenté par Didier Duployer.

Toute cette semaine, "le Journal du matin" consacre une série spéciale aux nouvelles technologies pour fêter à sa manière les 30 ans du téléphone portable. A cette occasion, le philosophe Michel Serres, membre de l'Académie française et auteur de nombreux ouvrages notamment sur la communication, apporte son regard sur ce monde technologique en pleine mutation. Ce mercredi matin, Michel Serres explique comment le fonctionnement démocratique lui-même est concerné par cette révolution de la communication.

Il y a des entreprises qui ne connaissent pas la crise, et Google en fait partie. Non seulement le géant de Moutain View bat des records en bourse, mais en plus il se paie le luxe de lancer un ordinateur portable alors que d'autres se retirent du secteur. Google est-il indétrônable? Jusqu'où la firme peut-elle aller? Invité: Benoît Flamant, spécialiste des valeurs technologiques, directeur général adjoint de Fourpoints, un cabinet d'investissement.

Un pays dans le flou, que l’on dit ingouvernable, balayé par une vague de défiance à l’égard de sa classe politique. L’Italie a la gueule de bois après les élections. Le scrutin était suivi avec une attention particulière en Europe et les marchés boursiers ont d’ailleurs aussitôt réagi en partant à la baisse. On peut voir dans ce vote des Italiens une forme de protestation contre la politique d’austérité ainsi qu'une illustration de l’euroscepticisme en hausse dans plusieurs pays de l’Union. Faut-il s’en inquiéter? L’instabilité politique italienne pourrait-elle affecter la zone euro ? Pour en parler, le plaisir d’accueillir Jean-Paul Gauzès, député européen, français, UMP-PPE (Parti Populaire Européen).

Mardi, les principales places financières européennes ont accusé le coup de l'instabilité politique, sortie des urnes en Italie ce week-end. Invité: François Savary, directeur des investissements chez Reyl & Compagnie.

L'Italie serait devenue "ingouvernable": voilà ce que concluent la plupart des observateurs, après le week-end électoral. La surprise vient, bien sûr, du score sans appel de Beppe Grillo. En remportant près d'un quart des suffrages à la Chambre des députés et au Sénat, l'ancien comique italien met à mal l'équilibre politique de la péninsule. Beppe Grillo démontre, en tout cas, le potentiel électoral des formations contestataires et populistes. Le "Mouvement cinq étoiles" est désormais l'arbitre d'un Parlement qui doit encore digérer une profonde crise. Beaucoup jugent cette perspective "inquiétante". Mais d'autres voix s'expriment au-delà du secret des urnes. Pour ces quelques tribuns, les mouvements populistes européens ne sont pas une maladie. En recueillant les voix des déçus, ils seraient même la preuve d'une certaine vitalité démocratique. Croyez-vous en cette politique plus "citoyenne"?

Présenté par Valérie Droux.