Le Journal du matin

Présenté par Frédéric Filippin.

Par Jean-François Moulin.

La manifestation prévue ce vendredi à Fribourg pour la défense d’une presse indépendante et de proximité est symptomatique des craintes suscitées par l’actualité récente. Le déménagement annoncé de l’impression de la Liberté de Fribourg, mais aussi de la Basler Zeitung, hors de leurs cantons respectifs pose une nouvelle fois la question de l’avenir de la presse régionale. Par Gaël Klein. Invité: Philippe Amez-Droz, collaborateur scientifique à l'Université de Genève et spécialiste des mutations économiques qui touchent la presse écrite en Suisse.

Après les restes du vilain Richard III exhumés d’un parking en Angleterre, ce sont ceux du bon Richard Cœur de Lion - sortis de la Cathédrale de Rouen - qui révèlent cette fois des informations sur les croyances des temps anciens. Par Michel Kocher.

Faut-il être en parfaite santé mentale pour exercer les plus hautes fonctions politiques? L’Histoire a été marquée par de grands chefs d’Etat qui souffraient de dépressions ou de troubles bipolaires. Mais où se situe la limite? Invité: Pascal de Sutter, professeur de psychologie à l’Université de Louvain et auteur de l’ouvrage "Ces fous qui nous gouvernent" (Ed. les arènes).

Par Maurice Doucas.

Un commentaire de Jacques Allaman. Le débat continue sur la page de la chronique.

“Prisencoli”, José Garcia “Petit caniche peluche pour vieux", Didier Super

Présenté par Didier Duployer.

Le SIDA repart à la hausse en Suisse. Le nombre de personnes contaminées par le virus VIH a augmenté de 10% l'an dernier avec 620 nouveaux cas. Les infections au sein de la communauté homosexuelle subissent la plus forte augmentation, +11% selon des données provisoires de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). L'augmentation est présente également chez les hétérosexuels et chez les toxicomanes, mais moins forte. L'interview d'Alexandra Calmy, médecin aux Hôpitaux universitaires de Genève, responsable de l'unité VIH/SIDA, avec la réaction de Mgr Félix Gmür, évêque de Bâle.

Une étude mandatée par l'Union syndicale suisse affirme qu'une personne sur dix gagne moins de 4000 francs à plein temps. Les bas salaires sont perpétuelle source d'affrontements entre la gauche et la droite en Suisse, et pas seulement en période de crise d'ailleurs.

L’église catholique est désormais à l’heure du choix. Depuis ce jeudi soir, Benoît XVI n’est plus pape. Sa renonciation sera sans doute retenue comme l’action majeure de son pontificat. Est-ce l’occasion pour le Vatican d’engager une rénovation de l’église catholique marquée par une série de scandales? Quels seront les principaux défis du nouveau pape? Mgr Félix Gmür, évêque du diocèse de Bâle, est à la tête du plus grand diocèse de Suisse avec dix cantons et demi-cantons.

Jeudi, les principales places financières ont poursuivi leur hausse. Elles ont effacé les pertes liées à l'Italie. Les marchés ont clôturé la semaine sur une très bonne cuvée, avec le franc suisse en vedette. L'interview de Jean-Sylvain Perrig, directeur des investissements à la banque privée Edmond de Rotschild.

Présenté par Valérie Droux

Dans le canton de Vaud, les tuteurs et les curateurs sont des miliciens. Ils sont "piqués", comme ont dit dans le langage courant, c'est-à-dire choisis dans la population, puis tenus de s'occuper d'un pupille, de ses affaires, de son administration, quasiment bénévolement. Mais cette particularité unique en Suisse est menacée par une initiative parlementaire lancée par Jean-Christophe Schwaab. En modifiant le Code civil suisse, le conseiller national socialiste veut rayer la mention "obligatoire" des tabelles. Mais derrière la fin de l'obligation de solidarité, c'est un véritable modèle de société qui s'en va. La professionnalisation de l'aide sociale est-elle inéluctable? Ne doit-on pas regretter, au contraire, la fin d'une époque où chacun savait manger son pain noir pour aider son prochain? Le système de milice n'était-il pas garant d'une certaine solidarité? Maintenir les tutelles imposées: est-ce nécessaire ou abusif?