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"Des conflits profonds et un plagiat par négligence": ce sont les termes utilisés ce mardi par le Conseil d'Etat neuchâtelois, au terme des enquêtes administratives menées au sein de la Faculté des Sciences économiques de Neuchâtel. Il y a bien eu du mobbing à l'encontre d'un professeur, mais la vraisemblance de certains témoignages doit être vérifiée. Et ce même professeur a effectivement plagié une dizaine d'extraits pour l'ouvrage "La Suisse qui gagne", mais il n'est pas seul responsable. Il a plagié par négligence, puisqu'il a confié à un rédacteur professionnel retraité le soin de la mise en forme finale du livre. Or ce dernier a supprimé des encadrés et une centaine de références en bas de page. Les interviews de Martine Rahier, rectrice de l’Université de Neuchâtel, et Ludovic Rocchi, journaliste au Matin, avec l'analyse de Roger Guignard.

Plusieurs membres de la Commission fédérale pour les vaccinations seraient soumis aux intérêts des grands groupes pharmaceutiques, selon une affirmation du médecin Jean-Paul Ecklin, qui était l'invité du "Journal du matin" ce mardi pour défendre le référendum contre la Loi sur les épidémies. Peut-on véritablement mettre en doute l'indépendance de cette commission fédérale? L'enquête de Christian Favre.

Nokia cède ses téléphones mobiles à Microsoft, jetant ainsi l'éponge dans un secteur qu'il a longtemps dominé. L'acquisition se monte à 6,7 milliards de francs pour le géant américain de l'informatique, et marque un tournant dans l'histoire de la téléphonie. Il y a quelques années, plus d'un téléphone sur deux était un modèle de la marque finlandaise. Désormais, l'appellation Nokia elle-même est vouée à disparaître à terme. L'analyse de Jérôme Zimmermann, avec l'interview de Benoit Flamant, directeur Fourpoint investements à Paris et spécialiste des valeurs technologiques.

Les critiques se multiplient à Genève contre les emplois de solidarité, destinés aux chômeurs en fin de droit. Depuis deux semaines, les syndicats, les mouvements de gauche, et depuis ce mardi les Verts, multiplient les critiques à l'encontre de cette formule: mauvaises conditions de travail et sous-enchère salariale dénoncent les uns, alors que les autres estiment qu'il s'agit d'un système qui ne parvient pas à réinsérer. Mais derrière ces critiques, c'est le siège très convoité de la conseillère d'Etat Isabel Rochat en charge du dossier qui est visé, à cinq semaines des élections cantonales. L'analyse de Pascal Jeannerat.

Tous les jours de cette semaine, "Forum" reçoit un invité en direct d'une ville allemande, à l'occasion des élections législatives. Le 22 septembre, nos voisins du nord vont en effet élire leurs députés (le Bundestag) et leur chancelier - un scrutin qui pourrait bien offrir un 3e mandat à Angela Merkel. Ce mardi, Wolfgang Mücke, directeur de la Deutsche Bank à Leipzig.

Bachar al-Assad ne semble pas impressionné par les menaces occidentales d'intervention militaire contre la Syrie. Dans une interview au Figaro publiée ce mardi, le président syrien affirme que le président américain Barack Obama est faible, et que le président turc Recep Tayyip Erdogan n'est pas conscient de ce qu'il fait. La menace la plus directement formulée s'adresse la France: il promet qu'il y aura "des répercussions négatives" sur les intérêts de la France. Faut-il prendre la mise en garde du dirigeant syrien au sérieux? L'interview de Louis Caprioli, responsable de la lutte anti-terroriste à la Direction de la sûreté du territoire (DST) de 1998 à 2004 et conseiller du groupe de gestion et d'analyse des risques Geos.

Comment comprendre les révolutions qui ébranlent le monde arabe depuis quelques années et dont on parle tous les jours? Le terme de révolution lui-même est-il adéquat pour saisir ce qui se passe dans la rue arabe? Un livre de référence tente de répondre à ces questions: Christophe Prochasson, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris, vient de publier un ouvrage sur François Furet, un historien qui a justement interrogé les révolutions. Par André Beaud, avec l'interview de Pierre de Senarclens, professeur à Sciences Po à Paris.