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Le scandale de la viande de cheval touche la Suisse. Coop a retiré de ses rayons une gamme de lasagnes surgelées produites pour son compte par Comigel, le producteur français impliqué dans le scandale britannique. Des analyses sont en cours. Il faudra attendre mercredi soir pour savoir si ses produits sont concernés par un mauvais étiquetage. Par Frédéric Mamaïs.

L'affaire des lasagnes à la viande de cheval, a priori bénigne sur le plan sanitaire, va-t-elle pourtant changer le comportement des consommateurs. Va-t-on vers la fin de la nourriture industrielle? Débat entre deux fins gourmets, le cuisinier Philippe Rochat, ancien chef de l'Hôtel de Ville à Crissier (VD), Aymeric Caron, journaliste, chroniqueur de l'émission TV "On n'est pas couché", auteur de "No Steak", un livre qui vient de sortir et qui explique pourquoi on ne mangera plus de viande d'ici à quelques années.

La Suisse se retrouve-t-elle à nouveau dans l’œil du cyclone de l’OCDE? L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publie ce mardi un rapport qui va faire date et qui s’attaque aux entreprises qui pratiquent l’optimisation fiscale. Ce document, qui sera au cœur des discussions du prochain sommet du G20, redessine les règles mondiales en matière de fiscalité des entreprises. La Suisse est indirectement pointée du doigt. L'analyse de Thibault Schaller, avec l'interview de Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat socialiste vaudois.

Le conflit de l'hôpital de La Providence à Neuchâtel est dans l'impasse. Les syndicats ont refusé les propositions du Conseil d'Etat neuchâtelois alors que l'hôpital les a acceptées. Ce mardi après-midi, le gouvernement in corpore a exprimé sa surprise et son regret après l'échec des négociations. Il n'y aura donc pas réintégration des 22 grévistes au sein de La Providence, et encore moins de renégociation d'une nouvelle convention collective de travail, comme le souhaitaient les grévistes. Malgré tout, le groupe Genolier est toujours intéressé à reprendre cet hôpital privé. Le débat entre Antoine Hubert, administrateur délégué du groupe Genolier, et Chantal Hayoz, secrétaire centrale du syndicat SYNA.

Ueli Maurer ne connait pas de répit. Le président de la Confédération et conseiller fédéral UDC est sous le feu de la critique depuis quelques semaines pour son engagement jugé trop personnel en faveur des Jeux olympiques de 2022 dans les Grisons. Après Ueli Maurer ministre de la Défense, c'est Ueli Maurer ministre des Sports qui est contesté. Alors qu'on lui reproche d'être trop présent lors de la campagne, on apprend qu'il sera absent du pays le 3 mars prochain, le jour du vote de la population grisonne. Par Stéphane Deleury, avec l'interview d'Oskar Freysinger, conseiller national (UDC/VS).

Le Comité international olympique (CIO) a créé la surprise ce mardi. Il a évincé la lutte, un des sports olympiques ancestraux, du noyau dur des disciplines qui composeront le programme des JO d'été 2020.La lutte est donc obligée de faire acte de candidature pour conserver sa place. La décision sera prise en septembre prochain à Buenos Aires, en même temps que le choix de la ville hôte de ces Jeux, parmi les trois finalistes: Istanbul, Madrid ou Tokyo. L'interview de Raphy Martinetti, président de la Fédération Internationale des Luttes Associées (FILA).

Les adieux de Benoît XVI aux fidèles auront lieu le mercredi 27 février sur la Place Saint-Pierre à Rome. Si les vocations, suite à la démission du souverain pontife, ne sont pas encore officiellement assumées, les attentes régionales sont nombreuses, notamment en Amérique latine. L'interview de Claude Auroi, professeur honoraire à l'IHEI à Genève, spécialiste de l'Amérique latine.

A Genève, le grand sujet des votations cantonales est la fusion des caisses de pension de la fonction publique. Aujourd'hui il y a la caisse des enseignants et de l'administration (CIA) et la caisse des établissements médicaux (CEH). L'objet soumis au vote est la fusion des deux caisses, qui comptera alors plus de 40'000 actifs et 20'000 pensionnés. Les deux caisses actuelles sont malades et n'offrent de loin pas le taux de couverture exigé par la loi fédérale. Leur renflouement coûtera 6,4 milliards à l'Etat sur 40 ans. De leur côté les fonctionnaires devront cotiser un peu plus et plus longtemps, pour toucher un peu moins une fois à la retraite. Sur l'ensemble de la facture du sauvetage, l'effort accompli par les assurés est de 55%, celui de l'Etat de 45%. Tous les partis représentés au Grand Conseil appellent à voter "oui". Mais l'UDC l'a fait du bout des lèvres, beaucoup estimant la réforme trop généreuse pour les fonctionnaires. Du côté du PLR, certains ont la même position. La gauche aussi est divisée, mais pour des raisons inverses. Si le PS et les Verts trouvent que c'est un bon compromis, l'extrême gauche et le syndicat SSP qui a lancé le référendum s'opposent, car pour eux c'est un démantèlement du système de retraite des fonctionnaires. Débat entre Antonio Hodgers, conseiller national (les Verts/GE) et Paolo Gilardi, membre du Syndicat des services publics (SSP).