Le Journal du matin

Présenté par Jérôme Jeannin.

Par Jean-François Moulin.

Loger des exclus dans des containers aménagés en studio mobile, c'est l'ambition à Genève que poursuit l'association Carrefour Rue. En France, en Hollande ou en Grande-Bretagne, des cités étudiantes ont déjà été construites sur le principe des containers aménagés. A Genève, il s'agirait d'abord de créer un petit hameau d'une dizaine de studios mobile, pour ensuite peut-être développer le concept. Argent et containers aménagés sont disponibles et Carrefour Rue a présenté un exemple de studio mobile. Le reportage à Genève de Nicolas Vultier.

Monseigneur Richard Williamson, qui avait fait les gros titres de l’actualité en 2009, a été exclu de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, une branche intégriste du catholicisme. Cette exclusion n’est pas une surprise, mais elle repose la question du rapprochement entre Rome et Ecône. Par Fabien Hünenberger.

Après la mort suspecte de cinq personnes qui venaient de consommer des boissons énergisantes, l’agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) mène l’enquête sur un éventuel lien de cause à effet. Corpus s’interroge sur le besoin de consommer ces produits. Entre stimulation, addiction et illusion, les boissons énergisantes reflètent la quête contemporaine de performance. Invité: Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d’addictologie à l’Université Paris 7, auteur de ʺChanger en mieuxʺ (éd. Plon).

Par Maurice Doucas.

Un commentaire de Pascal Jeannerat. Le débat continue sur http://signature.rts.ch

"Clair de Lune", Jacques Louissier Trio plays Debussy "Concert for Nora, 6. Espana", Prima Carezza "Fantaisie pour piano à quatre mains", Schubert

Présenté par Frédéric Filippin.

Donner plusieurs milliers de francs aux requérants d'asile pour les pousser à rentrer chez eux: c'est une des stratégies de la Suisse pour limiter la pression migratoire. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Avec près de 6000 francs, un Nigérian touche deux fois plus qu'un Sri-Lankais. Comment ces montants sont-ils évalués? Les requérants mordent-ils à cet hameçon? Sont-ils laissés à leur sort une fois rentré au pays? Les explications de Christian Favre.

Tous les matins à 7h15 et jusqu’à l’élection présidentielle aux Etats-Unis le 6 novembre, nos deux reporters Gaëtan Vannay et Frédéric Pfyffer dressent le portait d’hommes et de femmes qu’ils rencontrent durant leur voyage - dans l'ouest du pays pour l'un et dans l'est du pays pour l'autre. Ces Américains nous parlent de leurs difficultés quotidiennes mais aussi de leur rêve, leur rêve américain! La ville de Helena, dans le Montana, compte un peu moins de 30'000 habitants. Elle a été fondée par des prospecteurs, et son économie tourne toujours autour des mines de charbon et de plomb. En général, on ne fait que passer à Helena, selon ses habitants. Mais Gaëtan Vannay s’y est arrêté et y a rencontré Irène, aux fourneaux de son motel.

Faut-il rétribuer les requérants d’asile pour les pousser à rentrer chez eux? C’est le principe de l’aide au retour, un montant qui peut aller jusqu’à 6000 francs pour qu’un requérant débouté quitte le pays. Mais la pratique est-elle efficace? Est-elle contestable? Plus généralement, la politique d’asile de la Suisse, marquée récemment par un durcissement de la législation, est-elle vraiment adéquate?

Après la forte correction de mardi, les places financières européennes ont clôturé sur une légère reprise mercredi. Ceci s’explique par de bonnes nouvelles en provenance des Etats-Unis et de la Chine. L’analyse de Patrice Gautry, chef économiste à l’Union bancaire privée (UBP).

Présenté par Antoine Droux.

A Genève, un projet de loi veut en finir avec les agents municipaux non armés. Face à l'insécurité, veut-on une police "sociale" de proximité ou une police armée? A Lausanne, ils ont une arme de poing et à Genève, ils patrouillent sans arme à feu. Zoom sur des policiers municipaux inégalement équipés au moment de quitter le poste. Face à l'insécurité, quelle est la meilleure formule, une police prête à faire feu ou des agents de proximité, armés de leur seule fibre sociale? Ou autrement formulé: un policier sans arme à feu est-il crédible?