Le Journal du matin

Présenté par Frédéric Filippin.

*

A Lausanne, la Caravane des quartiers redémarre ce vendredi. Après un joli succès en 2010, la manifestation issue de la volonté de la ville prévoit quatre haltes dans différents quartiers de la ville jusqu'en septembre. Le but est de favoriser le dialogue interculturel et réunir les habitants autour d'une fête populaire qui prévoit spectacles, concerts et autres animations. La caravane fait sa première halte dans le quartier de Montelly. Un reportage de Laurence Jobin. Invité: Oscar Tosato, Municipal lausannois en charge de l'enfance, la jeunesse et la cohésion sociale.

Des centaines de groupes et mouvements chrétiens ont rendez-vous ce samedi à Bruxelles pour manifester leur attachement à l’Europe. La manifestation est relayée en Suisse romande à Pompaples. Par Gabrielle Desarzens.

Par Stéphane Deleury.

Combattre le célibat et relancer la natalité en taxant les "beaux gosses". Tel est l'étonnante proposition d'un célèbre économiste japonais. Il propose en effet de surtaxer les "beaux gosses" et d'alléger l’impôt des “moches” pour rendre ces derniers plus attractifs. L’initiative questionne les limites de l'égalitarisme, une valeur en hausse dans nos sociétés. Invité: Francesco Panese, anthropologue, sociologue, professeur de sociologie des sciences à l'Université de Lausanne et directeur de la fondation Claude Verdan.

Présenté par Didier Duployer.

Il s’agit d’une quasi-certitude: les Grecs retourneront aux urnes le mois prochain. Au vu de l'issue du scrutin de dimanche dernier, le pays est dans une impasse politique. Ainsi, tout comme les conservateurs et la gauche radicale, le parti socialiste ne parviendra pas non plus à constituer un gouvernement de coalition. Un retour à la case élections en juin est donc programmé. Avec cette fois-ci un enjeu clair pour la population. La Grèce devra choisir si oui ou non elle reste dans la zone euro. L’interview d’Andreas Höffert, chef économiste de l'UBS.

L'élection de François Hollande a relancé ce débat: faut-il prôner l'austérité ou au contraire miser sur la relance pour sortir de la crise? Le nouveau président français est favorable à une politique de croissance. Et justement, l'Allemagne vient de faire un pas spectaculaire dans ce sens, puisque le gouvernement d'Angela Merkel prône à présent une hausse des salaires. Et avec hausse des salaires, rime avec inflation. Par Pierre Bavaud.

Un commentaire de Roger Guignard. Le débat continue sur http://signature.rts.ch

Genève en mal de croissance. La ville est secouée par la fermeture de Merck Serono, dont le personnel réuni ce jeudi a voté un préavis de grève pour mardi. Le secteur bancaire de la cité de Calvin est sous pression et dans vit dans la crainte de pertes d’emplois. Genève vit donc un climat plutôt morose. Dans quelle mesure doit-on s’en inquiéter?

Les principales places financières européennes ont clôturé en légère hausse ce jeudi après une séance erratique. Les marchés sont volatils et à la recherche d'une orientation. L’analyse de François Savary, directeur des investissements chez Reyl & Compagnie.

Présenté par Valérie Droux.

Johann Schneider-Ammann est sous le feu des critiques. En séance du Conseil fédéral, il a proposé de nommer Roman Boutellier comme nouveau secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche. Vice-président de l'EPFZ, professeur universitaire, proche de l'industrie, cet homme a de nombreux atouts à faire valoir. Mais il est aussi un ami proche de Johann Schneider-Ammann et le président d'Ammann Group, l'ex-société du conseiller fédéral bernois. A la suite de cette polémique, Johann Schneider-Ammann a indiqué qu'il reportait son choix. Toujours est-il que plusieurs parlementaires, surtout à gauche, parlent d'une faute politique. Ils reprochent au ministre de l'Economie son manque de sens politique. Le PLR, le parti de Johann Schneider-Ammann, fait corps en faisant valoir les compétences professionnelles indiscutables de Roman Boutellier. Depuis le début de son mandat au gouvernement, l'ancien capitaine d'industrie Johann Schneider-Ammann est régulièrement critiqué. Est-il trop proche des entrepreneurs pour faire un bon conseiller fédéral ?