Forum

Bulat Chagaev est derrière les verrous ce jeudi soir. Le propriétaire de Neuchâtel Xamax a été mis en détention provisoire par le procureur genevois Yves Bertossa, alors que la justice neuchâteloise prononçait de son côté la faillite du club de football. Par Pierre-Antoine Preti, avec les interviews de Me Dominique Warluzel, avocat genevois, et Me Jacques Barillon, avocat de Bulat Chagaev.

Neuchâtel Xamax est officiellement en faillite, pour surendettement. Le juge du Tribunal régional civil du Littoral et du Val-de-Travers l'a annoncé dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, le propriétaire du club Bulat Chagaev avait déposé le bilan. Par Pascal Thurnherr.

Le ministre des Affaires étrangères Didier Burkhalter a reçu ce matin de son homologue tunisien Rafik Ben Abdessalem un clair signal d'entrée en matière en vue d'un accord de réadmission des requérants d'asile tunisiens déboutés. Les deux hommes se sont rencontrés ce matin en marge du Forum économique mondial (WEF) à Davos. Face à la multiplication de témoignages liés à des cas de délinquance parmi les réfugiés tunisiens arrivés en Suisse depuis le mois de mars dernier, l'absence d'accord de réadmission entre Berne et Tunis pose problème. Mais le conseiller fédéral a reçu ce jeudi des signaux très positifs. Par Vincent Bourquin, avec l’interview de Didier Burkhalter.

Dimanche dernier dans la presse alémanique et durant la semaine dans "Forum", plusieurs ministres cantonaux des Finances ont émis quelques réserves concernant les concessions faites à Novartis dans le sauvetage du site de Prangins (VD): le déclassement d'un terrain et le rabais fiscal. Parmi eux, le conseiller d'Etat fribourgeois en charge de l’Economie Beat Vonlanthen. Il s'étonnait dans la NZZ qu'un tel accord ait pu être conclu sans que de nouvelles places de travail soient créées. Son interview. Le patron de Novartis lui a répondu plutôt sèchement ce mercredi dans "Forum": "Croyez-vous que l'entreprise Alcon ait quitté Zug pour Fribourg en raison de sa cathédrale?", s'est interrogé Daniel Vasella. Une remarque à laquelle répond Beat Vonlanthen, en voyage à l'heure actuelle à Boston. Son interview.

Présent ce jeudi au Forum économique mondial (WEF) de Davos, le Premier ministre britannique David Cameron rejette le projet de taxe sur les transactions financières dans l'Union européenne. C'est une "folie" sur le plan économique, a-t-il dit dans son discours. Extrait de l'intervention de David Cameron, et les interviews de Beat Burgenmeier, économiste et professeur à l’Université de Genève, et d'Edouard Cuendet, secrétaire général des Banquiers privés genevois.

Le candidat socialiste à la présidentielle française a présenté ce jeudi matin son programme, un catalogue de 60 engagements qui comprend une grande réforme de la fiscalité, des mesures en faveur des PME et des propositions pour la jeunesse et l'éducation. François Hollande a par ailleurs confirmé son intention de s'attaquer au monde de la finance, "son principal adversaire", avait-il dit dimanche dernier au Bourget. Par le correspondant de la RSR à Paris, Mehmet Gultas, avec la réaction de Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, et les interviews de Beat Burgenmeier, économiste et professeur à l’Université de Genève, et d'Edouard Cuendet, secrétaire général des Banquiers privés genevois.

En pleine crise de la dette européenne, le parti socialiste s'en prend au frein à l'endettement. Il a présenté ce jeudi après-midi à Berne une étude réalisée par des experts financiers allemands. Le texte détaille les effets pervers de ce mécanisme entré en vigueur en 2003, dont le but est de combattre la croissance de la dette. Le PS s'inquiète en particulier du recul des investissements publics provoqué par le frein à l'endettement, de quoi affaiblir le potentiel de croissance de la Suisse, mais aussi pénaliser les intérêts des générations futures. Une intervention a été déposée au Parlement pour que ce mécanisme soit révisé. Or, à l'heure où le très faible endettement de la Suisse suscite l'admiration de pratiquement tous nos voisins européens, cette proposition surprend. L’interview de la vice-présidente du parti socialiste, la conseillère nationale tessinoise Marina Carobbio, par ailleurs vice-présidente de la délégation des Finances au Parlement.