Le Journal du matin

Présenté par Simon Corthay.

Par Jean-François Moulin.

Cette série propose du 16 au 27 juillet dix coups de projecteur sur des lieux emblématiques de l'ensemble du pays qui ont connu des mutations urbaines récentes. Ils étaient jusqu'ici réputés plutôt banals (quartiers, parties de ville ou zones industrielles) mais ils ont engendré par leur transformation de nouvelles activités et attiré de nouveaux publics. Dans chaque lieu choisi, la mutation est rendue visible ou symbolisée par un objet. Renens, son centre-ville, sa rue Neuve et ses "jardins de poche": l’ancienne cité industrielle a beaucoup évolué ces cinq dernières années et opéré une mue urbanistique et sociologique impressionnante. De banlieue de l’Ouest-lausannois un peu glauque, qualifiée fréquemment de cité dortoir, Renens est aujourd’hui un vrai centre urbain fier de sa mixité sociale. La Rue Neuve se trouve au centre-ville, entre la Place du Marché et les entrepôts de la gare. Colorée, musicale, piétonne, elle abrite depuis peu des "jardins de poche", un concept issu de la politique participative de la ville.

Les églises tchèques pourraient bientôt recevoir en nature l’équivalent de près de 3 milliards et demi de francs suisses. Le parlement tchèque a adopté de justesse ce vendredi une loi qui pourrait ainsi mettre un terme à un problème qui empoisse depuis plus de 20 ans les relations entre l’Etat tchèque et les églises. Par Catherine Erard.

Par Michel Eymann.

Cette série propose un coup de projecteur sur des PME suisses peu connues mais qui forment le tissu industriel helvétique. Ce sont des entreprises souvent familiales, dont le savoir-faire et le talent de leur(s) dirigeant(s) à rebondir leur permet de "cartonner", malgré la crise, la cherté du franc et la concurrence étrangère. Véritable patrimoine vivant, les étoffes de Saint-Gall ont défilé sur les podiums du monde entier, de Milan à Paris, de Londres à New York. Et pourtant, face à la concurrence indienne et chinoise notamment, montée en force ces vingt dernières années, les fabriques de tissus et les ateliers de broderies ont disparu les uns après les autres dans cette région de Suisse orientale. Néanmoins, la maison Okutex, nichée au coeur de la vieille ville de Saint-Gall, a su tirer son épingle du jeu. Un reportage de Nicole Della Pietra.

Bach, Concert pour deux claviers, BWV 1060 Chopin, Polonaise, op. 26 Nr. 1 Bach, Fantaisie chromatique et fugue

Présenté par Valérie Droux.

Une ville sans dette publique, sans augmentation d'impôts et sans fonctionnaires, à part les policiers et les pompiers. Bienvenue à Sandy Springs, en Géorgie! Toute l'administration municipale de cette ville américaine de 94'000 habitants, à large majorité blanche, a été confiée à des sous-traitants privés dont certains se trouvent à l'autre bout du pays ou en Europe. Est-ce que ce modèle fonctionne? Et comment? En plein débat sur le rôle du gouvernement aux Etats-Unis, nous vous emmenons là où la privatisation des services publics a été poussée le plus loin. Un reportage d' Eric Guevara-Frey suivi de l'interview de Claude Jeanrenaud, économiste neuchâtelois.

A la veille des Jeux de Londres, cette série est l’occasion d’évoquer la double "personnalité" des JO, à la fois arène d’exploits sportifs hors du commun et théâtre politique où s’affichent les ambitions et les tensions de l’époque. Berlin 1936: les Jeux défigurés D’abord sceptique à l’égard des Jeux Olympiques, Adolf Hitler va les utiliser pour en faire l’instrument de propagande du régime nazi. Les velléités de boycott, envisagé un temps par les Etats-Unis, font long feu. Sur la piste, un sprinteur noir, Jesse Owens, va déjouer les rêves de grandeur aryenne du dictateur. Il remporte un quadruplé historique en s’imposant dans le 100m, le 200m, le saut en longueur et le relais 4x100m. Un exploit renouvelé 48 ans plus tard à Los Angeles par Carl Lewis. Par Patrick Chaboudez.

Vendredi dernier, les places financières ont clôturé la semaine sur une note positive après plusieurs jours de baisse consécutifs. Invitée: Marie Owens Thomsen, économiste au Crédit Agricole Suisse.

Présenté par Sandra Viscardi.

Les cours de cafetier-restaurateur sont-ils un "miroir aux alouettes"? C'est l'avis de GastroNeuchâtel, la section locale, qui est en conflit avec l'organisation faîtière à ce sujet. Un conflit qui dure, puisque le président de l'Organisation des professionnels de la branche neuchâteloise, Michel Vuillemin, a été exclu de GastroSuisse en 2009 déjà. Un conflit renforcé encore par le fait que le canton de Neuchâtel vient de mettre en consultation un projet de loi qui entérine, purement et simplement, la suppression des cours obligatoires pour les cafetiers-restaurateurs. Les arguments neuchâtelois: cette formation est une illusion. On l'a entendu de la bouche de Martin Mayoly. En substance, cette formation fait croire à des gens qui n'ont aucune expérience du métier qu'ils peuvent devenir des tenanciers compétents en quelques semaines. Du côté de GastroSuisse, on défend effectivement mordicus l'importance de ces cours obligatoires. L'avis est d'ailleurs partagé par les autres sections romandes. Débat entre Michel Stangl, ancien vice-président de GastroNeuchâtel et Gilles Meystre, directeur-adjoint de GastroVaud, qui mène le front contre le projet de loi mis en consultation à Neuchâtel.