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La disparition des abeilles est beaucoup plus rapide et importante que prévue. La Confédération annonce que la moitié des colonies d'abeilles ont péri cet hiver en Suisse. L’EPFL travaille justement sur les causes de cette hécatombe. L’interview d’Ariane Schertenleib, étudiante à l’EPFL en ingénierie de l’environnement. Avec la réaction d’un autre étudiant de l’EPFL et de Jacques Neirynck, conseiller national PDC vaudois et professeur honoraire à l’EPFL.

Cela fait 100 jours ce mardi que les étudiants québécois manifestent. Ce "printemps érable" est émaillé de violences: entre dimanche et lundi, plus de 300 personnes ont été arrêtées à Montréal et dix blessées. Le conflit a commencé lorsqu'il a été question d'augmenter les taxes de scolarité universitaires pour la rentrée de septembre 2012. Il s'est envenimé vendredi, le gouvernement libéral ayant promulgué une loi censée ramener le calme en limitant la liberté de manifester, la loi 78. Dans la nuit de lundi à mardi, 36 contestataires, pour la plupart des étudiants, ont été arrêtées en vertu de cette loi. Ce mardi après-midi, une importante manifestation axée sur la taxe et sur la loi 78 est prévue à Montréal et des rassemblements de soutien aux étudiants québécois ont été annoncés à Paris et à New York. L’interview de Martine Desjardins, présidente de la Fédération des étudiants universitaires du Québec et la réaction d’un étudiant de l’EPFL.

Le titre du réseau social Facebook poursuivait son plongeon mardi au troisième jour de sa cotation, en perdant 6,67% à 31,74 dollars moins d'une demi-heure après l'ouverture de la Bourse à New York. Le titre, qui s'était maintenu de justesse au-dessus de son cours d'introduction de 38 dollars vendredi grâce à l'intervention des banques ayant piloté l'opération, avait déjà chuté de 10,99% lundi, au deuxième jour de sa cotation. Les investisseurs se montrent sceptiques sur son prix, jugé astronomique par certains. Faut-il craindre une nouvelle bulle internet? L'analyse de Nicolae Schiau avec la réaction de Samuel Bendahan, enseignant à l’EPFL, de Jacques Neirynck, conseiller national PDC vaudois et professeur honoraire à l’EPFL et d’étudiants à l’EPFL.

Quel serait l'impact sur la Suisse d'une sortie de la Grèce de la zone euro? Plus particulièrement, quelles seraient les conséquences potentielles sur le franc suisse et sur le taux plancher de un franc 20 pour un euro que défend la Banque nationale suisse? Les explications de Fabrice Gaudiano. Avec l’interview d’Ulrich Kohli, ancien chef économiste de la BNS, professeur de macro-économie à l'université de Genève, et les réactions de Samuel Bendahan, enseignant à l’EPFL et Jacques Neirynck, conseiller national PDC vaudois et professeur honoraire à l’EPFL.

Bakou est sous les feux de la rampe. La première demi-finale de l'Eurovision de la chanson début ce mardi soir dans la capitale de l'Azerbaïdjan. Les couleurs de la Suisse seront défendues par deux frères, originaires du Tessin, lors de cet évènement suivi par quelque 120 millions de téléspectateurs. Le clan Aliyev, qui dirige d'une main de fer cette ex-République soviétique, entend bien profiter de cette notoriété pour se montrer sous son meilleur jour. Des opposants au gouvernement ont été arrêtés ce mardi à Bakou. Le pays du sud Caucase semble se livrer à une véritable guerre d'image. L’analyse de Francesca Argiroffo.

Cette fois, c'est certain, les Suisses voteront pour ou contre une caisse maladie publique. L'initiative populaire lancée par une vingtaine d'organisations, notamment le Parti socialiste et la Fédération romande des consommateurs, a formellement abouti avec plus de 115'000 signatures. Une mauvaise nouvelle pour les réseaux de soins, sur lesquels on vote le 17 juin prochain? L’interview du président du Conseil d'Etat genevois, le PDC Pierre-François Unger, médecin de formation et partisan des réseaux de soins. Avec la réaction d’un étudiant à l’EPFL et de Jacques Neirynck, conseiller national PDC vaudois et professeur honoraire à l’EPFL.

Après l'abstention lundi de ses membres au sein de la commission de l'économie, le groupe socialiste aux chambres arrêtera mardi prochain sa position face aux accords fiscaux avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Autriche. Les textes prévoient une régularisation des avoirs non déclarés et une imposition à la source anonyme de leurs rendements. Cette formule, que la Suisse envisage comme une alternative à l'échange automatique d'informations, n'est pas admise comme telle par le parti socialiste. Certains veulent refuser le texte, ou monnayer chèrement leur soutien. D'autres veulent l’accepter, comme le conseiller national socialiste zurichois Andreas Gross. Son interview.