Le Journal du matin

Présenté par Valérie Droux.

Par Jean-François Moulin.

Après avoir repoussé sa décision la semaine passée, c'est ce mercredi que le Conseil fédéral devrait se prononcer sur l'application de l'initiative Weber. Une ordonnance très attendue, car depuis le 11 mars dernier, le secteur de la construction dans les cantons alpins est paralysé par les flous juridiques. A quelle date l'initiative va-t-elle entrer en force? Quelle est la définition exacte d'une résidence secondaire? Qu'adviendra-t-il des autorisations de construire délivrées durant l'été? Des questions qui devront trouver une réponse dans le texte rendu par le Conseil fédéral. Invité: Raphy Coutaz, président Bureau des métiers à Sion.

Dans le Canton de Vaud, le recensement de l’appartenance religieuse devient de plus en plus aléatoire, au grand dam des Eglises, mais aussi de l’Etat.

Par Maurice Doucas.

Le trading à haute fréquence, c'est faire passer à un ordinateur ultrapuissant des millions d'ordres d'achat et de vente en quelque millième de seconde. Ce procédé représente déjà deux tiers des volumes d'échanges boursiers aux Etats-Unis et s'implante lentement en Suisse. Faut-il se méfier de ce trading dématérialisé? Va-t-il révolutionner les salles de marché? Invité: Daniel Chidiac, membre de la direction de New Access, une société qui édite des logiciels à destination du milieu bancaire.

Rolling Stones, "Satisfaction" Jerry Lee Lewis, "Great Balls of Fire" Jelly Roll Morton, "Dead Man Blues"

Présenté par Didier Duployer.

A Mogadiscio, les shebabs, insurgés islamistes alliés à Al-Qaïda se sont repliés militairement il y a tout juste un an. La population revit peu à peu. La liberté religieuse reprend ses droits, les shebabs appliquaient une version rigoriste de la charia, et les investissements reprennent, mais il y a encore beaucoup de problèmes de sécurité. L'Etat n'est pas encore vraiment de retour. Le problème des islamistes, celui du piratage des bateaux de commerces qui passent au large du pays ne sont pas encore résolus. Le reportage de Stéphanie Braquehais.

Le Conseil Fédéral n'a pas commis d'erreur majeure dans le processus de sélection du Gripen. Toutefois, il a choisi l'option la plus risquée, selon la sous-commission du parlement qui a présenté mardi les résultats de son enquête. Risqué en termes financiers, commerciaux, techniques et politiques, un constant plutôt cinglant. Au point que l'on se demande toujours davantage si le Grippen volera bien un jour dans le ciel suisse. Interview de Hugues Hiltpold, conseiller national PLR genevois, membre de la commission.

Un commentaire de Fabrice Gaudiano. Le débat continue sur http://signature.rts.ch.

L’industrie d’exportation suisse est sous la menace du franc fort et d’une conjoncture mondiale incertaine. Pour l’heure, il n’y a quasiment pas eu de licenciement dans le secteur, mais cela n’empêche pas Hans Hess, le président de Swissmem représentant l’industrie des machines, de briser un tabou. Si l’on baissait légèrement les salaires, dit-il, pour préserver les emplois? Proposition jugée inacceptable par les syndicats. Est-ce malgré tout une piste que l’on peut envisager? Quelles sont les autres mesures pour réduire les coûts et maintenir la compétitivité de l’industrie suisse? Pour en parler, Christophe Reymond, directeur général du Centre Patronal.

Mardi, les principales places financières européennes ont clôturé sur une hausse. Zurich a par exemple progressé de 0,19%, Paris a grimpé de 0,94%.

Présenté par Frédéric Filippin.

Le rapport de la sous-commission sur l'acquisition de nouveaux avions de combat, rendu public mardi, se révèle cinglant. Le choix du Gripen par le Conseil fédéral est celui qui comporte le plus de risques en matière technique, commerciale, politique, financière ou en lien avec le respect du calendrier. Pourtant, la commission du National recommande par 16 voix contre 9 de poursuivre les démarches d'acquisition de l’appareil suédois. La pression demeure sur Ueli Maurer. Les parlementaires réclament que le Conseil fédéral éclaircisse un certain nombre de questions encore ouvertes. Le chef du DDPS se veut rassurant: les 22 Gripen coûteront exactement 3 milliards 126 millions et aucun risque financier ne pèse sur l'achat des avions de combat. En cas de votation populaire, seriez-vous en faveur de l'achat du Gripen?