Le 12h30

L'entreprise d'armement suisse Ruag a racheté Satorys, entreprise spécialisée en sécurité informatique, basée à Genève. Ruag a confirmé l'information. En investissant dans ce secteur, la société veut devenir un acteur reconnu dans le domaine des cyberattaques. Cette détection est justement l'une des priorités décidées par le Conseil fédéral en juin dernier. Cette stratégie nationale est pilotée notamment par MELANI, la Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information. L'interview de Mauro Vignati, analyste pour cette centrale.

Le canton de Berne a fait savoir ce vendredi matin où il comptait économiser les 55 millions qui lui manquent pour arriver à un budget équilibré en 2013. Suite aux résultats des votations du 23 septembre, le canton devait économiser 110 millions. Il y a une semaine, Berne coupait les augmentations de ses salariés à hauteur de 44 millions. Cette semaine, ce sont des coupes qui touchent de larges pans du service public qui sont annoncées. Par Muriel Ballaman.

Unia multiplie les appels à l'introduction de la responsabilité solidaire dans le secteur du bâtiment. Le syndicat a dénoncé ce vendredi matin à Genève le cas d'un chantier de serre maraîchère où certains employés en bout de chaîne de sous-traitance travaillent pour 1300 euros par mois: une forme de dumping salarial contre laquelle il s'agit de lutter, plaide le syndicat. Il faut selon lui rendre les entreprises principales responsables pour les conditions pratiquées par l'ensemble de la chaîne des sous-traitants. Par Pascal Jeannerat.

Mobilitant.org part en guerre contre un projet de location de deux radars semi-fixes dans le canton du Jura. Connue notamment pour ses oppositions répétées aux projets de zones 30 km/h, l’association lance une pétition qui dénonce une politique d’argent facile. Elle demande au parlement de refuser la dépense de 400'000 francs prévue au budget 2013 de l’Etat jurassien. Ce projet qui entraîne aussi des remous au sein de la police pourrait rapporter des recettes supplémentaires de 2,8 millions de francs. Pour l’Etat, il s’agit avant tout de s’attaquer à une recrudescence marquée des comportements dangereux sur la route. Par Gaël Klein.

Du plus pauvre au plus riche, du musulman à l’agnostique, qui sont les New-Yorkais? Pour qui voteront-ils? Le rêve américain est-il encore accessible? Mark est moitié Suisse, moitié Américain. Courtier, célibataire, la quarantaine, il vit à Harlem depuis 17 ans, au niveau de la 120e. Aisé, pour lui la crise des subprimes en 2008 semble déjà très loin. Rencontre dans le parc Marcus Garvey, entre poussettes et dealers... Un reportage de Maurine Mercier.

Hit radio est une jeune station marocaine créée en 2006 qui s’adresse exclusivement aux jeunes. L'un de ses programmes phares est l'émission "on t’écoute": deux heures de libre antenne tous les dimanches pour parler de tout, mais surtout de psychologie, d'amour et de sexualité. Car dans un pays musulman conservateur, beaucoup de jeunes ont du mal à obtenir des réponses à ces questions. Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, correspondante de RTSinfo au Maroc.

Professeur honoraire à l'université de Genève, membre de l'institut de France, historien des idées, de la littérature, spécialiste de Rousseau, Montaigne ou Diderot, critique littéraire, médecin psychiatre de formation: Jean Starobinski est l'un des derniers grands humanistes de ce siècle. A bientôt 92 ans, il publie trois ouvrages. Deux essais, l'un sur Diderot, l'autre sur Rousseau sont attendus le mois prochain chez Gallimard. Mais surtout "L'encre de la mélancolie" vient d'être publié aux éditions du Seuil. Avec près de 650 pages, ce livre d'une vie rassemble tous ses textes sur ce thème qu'il a commencé à étudier il y a plus de 50 ans. Jean Starobinski explique ce qu'est l'encre de la mélancolie.

La compagnie de danse fribourgeoise Da Motus fête ses 25 ans. Da Motus, c'est 27 créations et près de 700 représentations dans plus de 200 villes de 42 pays. Mais au-delà des chiffres, Da Motus c'est aussi une démarche artistique particulière emmenée par les chorégraphes Brigitte Meuwly et Antonio Bühler. Les 25 ans de la compagnie seront fêtés lors d'une soirée spéciale vendredi soir. Par Pierre-Etienne Joye.