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L'Allemagne doit faire face aux répercussions directes de la mauvaise santé de ses voisins. C'est peut-être la fin du miracle économique basé sur les exportations pour la première puissance économique européenne: Siemens et BASF annoncent des bénéfices en recul, des chutes de commandes, tout comme Thyssenkrupp, le géant de l'acier qui a déjà prévenu qu'il allait bientôt recourir au chômage partiel. La chute des exportations allemandes vers l'Italie, l'Espagne et la France, mais aussi en dehors de l'eurozone, vers le Brésil et la Chine, qui ont tous deux abaissé leurs perspectives de croissance, en est la cause. L'interview d'Anton Brender, directeur des Etudes économiques de Dexia Asset Management, professeur associé à l'Université Paris Dauphine et auteur de "la crise financière globalisée" (La Découverte, 2009).