Le 12h30

Gérard Depardieu réplique ce dimanche matin au premier ministre français Jean-Marc Ayrault, qui avait qualifié " d'assez minable" l'exil fiscal du comédien en Belgique. Dans une lettre ouverte publiée par le journal du dimanche, Gérard Depardieu interpelle le premier ministre " qui êtes-vous pour me juger?", écrit-il. Gérard Depardieu qui dit aussi vouloir lui rendre son passeport français. Par Pascal Jeannerat.

Samedi soir, à Lausanne, une soixantaine de personnes ont été intoxiquées au monoxyde de carbone, lors d'une soirée privée. En tout une centaine d'invités faisait la fête dans un entrepôt situé au sous-sol d'un bâtiment dans le quartier du Flon au centre-ville. Peu après 23 heures, les secours ont été sollicités parce que des personnes se sentaient mal et un important dispositif a été mis sur pied pour leur venir en aide. Par Michel Eymann.

La Suisse prend des mesures pour lutter contre les enlèvements d'Occidentaux par des cellules terroristes. Une délégation helvétique s'est rendue à Abu Dhabi, et y a signé vendredi un texte baptisé "mémorandum d'Alger", qui veut prévenir les prises d'otage contre rançon. Les enlèvements sont une source de financement devenue très intéressante pour certains groupes terroristes. Par Pietro Bugnon.

Plus de cent millions de Japonais votent ce dimanche pour élire leurs parlementaires qui devront à leur tour choisir un premier ministre: il s'agit de trouver un homme susceptible de sortir le pays d'un relatif déclin économique et politique, sur fond de vieillissement accéléré de la population, d'une question nucléaire toujours non résolue depuis l'accident de Fukushima et de crise diplomatique grave avec la Chine. Par le correspondant de RTSinfo à Tokyo, Georges Baumgartner.

Le budget des Portugais pour les cadeaux de Noel est en forte baisse: il y a néanmoins un jeu de société qui se vend énormément au Portugal. Ce jeu est directement inspiré par la crise économique, propose de mener un pays comme le Portugal à la faillite. Par le correspondant de RTSinfo à Lisbonne, Olivier Bonamici.

Crise économique, crise financière, crise politique, le monde va mal. La mondialisation et l'occidentalisation du monde accélèrent la propagation du virus et la contagion guette. La crise que nous traversons est systémique: elle touche tous les secteurs de la vie humaine, résume Frédéric Lenoir qui ose une analogie. Il compare en effet les bouleversements que nous vivons aujourd'hui au passage du néolithique où l'homme s'est sédentarisé. Son diagnostic pourrait se résumer en constat: l'homme n'est pas qu'un homo economicus. Les voies de guérison existent pour quitter le dogme du quantitatif et privilégier le qualitatif. Invité: Frédéric Lenoir, philosophe, historien des religions et directeur du Monde des religions.