Je ne suis pas sûre de comprendre ce que vous entendez par technologie de la matière noire. Mais quelle que soit la propulsion utilisée pour mouvoir un vaisseau spatial, ce n'est pas la vitesse en soi qui pourrait être néfaste pour le voyageur (on a cru que les gens ne survivraient pas à la vitesse d'un train...) mais l'accélération subie pour atteindre cette vitesse. Au-delà de 4 à 5 g, on tombe dans les pommes parce que notre tension artérielle n'arrive plus à compenser l'accélération et le sang n'arrive plus à circuler dans le corps. On peut repousser un peu cette limite à l'aide de combinaisons spéciales, mises au point pour les pilotes de chasse, mais pas plus d'un facteur deux, et seulement pour de courtes périodes de temps.

Dans l'optique d'un voyage spatial, il faut donc compter avec une période d'accélération progressive au début du voyage, et une période de décélération équivalente à la fin.