L’organisme vivant ayant le plus grand génome connu est la plante herbacée Paris japonica. Il est long d'environ 150 milliards de paires de bases, soit près de 50 fois la taille du génome humain. Pour le moment, on ne sait pas à quoi peut servir le fait de posséder un génome d’une telle taille.

Certaines amibes, telles que Amoeba dubia, pourraient avoir un génome encore plus grand, jusqu'à 200 fois plus long que le nôtre. Cette détermination est toutefois à prendre avec des pincettes. Elle pourrait en effet être faussée par le fait que ces organismes unicellulaires ingèrent un grand nombre d’autres micro-organismes, dont leurs propres chromosomes augmentent le contenu en ADN.

Le plus petit génome étudié jusqu'à présent est celui d'un parasite, qui est 1300 fois plus court que celui de l’humain.

Quant au contenu en gènes, notre espèce en possède environ 23’000, à peine plus que le petit nématode Caenorhabditis elegans (18’212 gènes), et bien moins que la paramécie (39’642 gènes), la plante du riz (37’544 gènes), ou encore la souris domestique (quelque 30’000 gènes).