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Le 27 octobre 1986, le ville italienne d'Assise accueillait une rencontre interreligieuse inédite: 150 représentants de diverses religions se réunissaient pour prier pour la paix dans le monde. La participation chrétienne était relevée: le pape Jean-Paul II, Emilio Castro (Secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises) ou encore Robert Runcie (Primat anglican). Les images du pape saluant le dalaï-lama ou le Grand rabbin de Rome ont fait le tour du monde et donné une impulsion importante au dialogue interreligieux.

Trente ans plus tard, du 18 au 20 septembre 2016, Assise accueillera une rencontre similaire et le pape François fera le déplacement. Mais qu'espèrent aujourd'hui les participants à une telle rencontre pour la paix? Et en quoi l'"esprit d'Assise", né de la rencontre de 1986, s'est-il révélé utile dans le travail au quotidien pour la paix? Fabien Hünenberger s'est rendu à Assise pour en juger.

Aujourd'hui, le terme "mana" est souvent associé à l'univers du jeu vidéo; il désigne une énergie magique qui permet au magicien d'exercer son art. Un mot qui a erré bien au-delà de sa terre d'origine puisqu'il apparait pour la première fois à la fin du XVIIIe siècle sous la plume du Capitaine Cook, qui le découvre lors de ses voyages à travers le Pacifique. Dans une série de cinq chroniques, Nicolas Meylan, Maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Lausanne et Chargé de cours à l'Université de Genève, se penche sur la trajectoire surprenante de ce mot, des rivages mélanésiens… à ceux de l'Islande.

Une chronique proposée par Fabien Hünenberger

Épisode 3/5: Le missionnaire qui a fait du mana une religion