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Le parti de gauche Syriza, anti-austérité, a recueilli un peu plus de 36% des voix, selon des projections officielles. En termes de sièges, ça ne signifie pas, pour l'heure, une majorité absolue. Il faudra trouver des alliances pour former un gouvernement. Une équipe qui devrait être constituée d'ici mercredi, selon un dirigeant du parti. Par la correspondante de RTSinfo à Athènes Angélique Kourounis.

Une linguiste de l’Université de Neuchâtel a étudié le discours indépendantiste qui a cloué au pilori le suisse allemand dans les années 1960 à 1980 au plus chaud des heures de la Question jurassienne. Sa thèse présentée mercredi démontre que cette rhétorique aura laissé des traces dans le Jura d’aujourd’hui, mais qui sont plutôt bénéfiques pour son développement.

Trois projets de fusions ont été repoussés dans les urnes: dans le Nord vaudois, les regroupements de Montélaz et Chavornay ne verront pas le jour. Sur la Côte, le projet Asse et Boiron qui devait réunir neuf localités de l'ouest de Nyon a lui aussi été refusé. Pour Serge Melly, syndic de Crassier et porte-parole du comité de pilotage de la fusion Asse et Boiron, trois raisons expliquent cet échec.

C’est l'idée "choc" du conseiller national PBD Hans Grunder, pour lutter contre le franc fort. Il déposera une intervention parlementaire en ce sens pendant la session de mars, révélait dimanche la "Schweiz am Sonntag". Cette mesure coûterait 800 millions de francs à la Confédération, et pourrait être financée par un gel de l'embauche dans la fonction publique. Pour Hans Grunder c'est tout simplement le seul moyen de sauver le tourisme.

Le parti de gauche Syriza, anti-austérité, c'est aussi un homme, son leader: Alexis Tsipras. Il s'apprête à devenir le nouveau premier ministre grec. L’envoyé spécial de RTSinfo à Athènes Alain Franco dresse son portrait.

La question est de savoir si cette victoire d'Alexis Tsipras va lui donner, véritablement, plus de poids pour renégocier l'aide internationale. On pourrait le penser, mais l'économiste Charles Wyplosz en doute.

Un parlementaire a son idée pour lutter contre l'îlot de cherté qu'est la Suisse. Le conseiller aux Etats PLR Hans Halter, chef d'entreprise appenzellois veut faire baisser le prix des produits importés. L’initiative parlementaire sera débattue ce lundi en Commission.

Pour faire face au franc suisse trop cher, le conseiller national PBD Hans Grunder propose de supprimer la TVA pour le tourisme et la gastronomie. Dans la presse dominicale alémanique le Bernois a détaillé l'intervention parlementaire qu'il déposera durant la session de mars. L'économie, elle, veut faire passer l'employé à la caisse en augmentant son temps de travail et en baissant son salaire. Pour l'économiste Reiner Eichenberger, professeur à l'université de Fribourg, ce n'est pas un tabou.

Supprimer la TVA durant un an dans le tourisme et la gastronomie, c'est l'idée d'un conseiller national PBD pour lutter contre les effets du franc fort. Une intervention parlementaire sera déposée durant la session de mars. La facture serait de 800 millions pour la Confédération et elle serait financée par un gel de l'embauche dans la fonction publique. Une proposition qui fait vivement réagir la conseillère nationale socialiste vaudoise Ada Marra.

Dans le monde politique, les réactions sont diverses. Si François Hollande salue l'accession de la gauche radicale au pouvoir, Syriza devrait obtenir 149 des 300 sièges du Parlement, David Cameron estime que "cela accroîtra l'incertitude économique en Europe". En Allemagne aussi, les réactions sont loin d'être positives.

Selon nos informations, la direction du Parti libéral radical vaudois veut convaincre sa base de mettre fin à l'apparentement de liste avec l'UDC, en raison de la votation du 9 février sur l'immigration de masse, initiée par l'UDC. Un pari risqué pour la droite vaudoise, pour le secrétaire général de l'UDC Vaud, Kevin Grangier.