Audio de l'info

Ukrainiens, Russes, Américains et Européens sont attendus jeudi à Genève pour trouver une sortie de crise en Ukraine, alors que la tension monte dans l'est du pays entre forces sécessionistes appuyées par Moscou et troupes gouvernementales. Hier à Genève, les diplomates ukrainiens ont déjà mis les points sur les "i", pas question de discuter de fédéralisme. Par Alexandre Habay.

Jean-Christophe Cambadélis succède à Harlem Désir à la tête du Parti socialiste français. Mais l’adoubement, par l’Elysée et Matignon, de cet ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn ne passe pas comme une lettre à la poste. L’aile gauche dénonce même un coup d’Etat. Elle aurait voulu une direction collégiale avant un congrès extraordinaire. Des militants se disent déboussolés. Après la déroute de la gauche aux municipales, la majorité n’a pas fini de tanguer. Par la correspondante de RTSinfo à Paris, Joëlle Meskens.

Google vient de finaliser le rachat de la société américaine Titan Aerospace, qui confectionne des prototypes de drones solaires. Le géant américain compte utiliser ces appareils, capables de se maintenir pendant cinq ans en altitude, pour faciliter l'accès à internet dans des zones reculées. Un rachat stratégique officialisé à peine deux semaines après que Facebook ait de son côté investi auprès d'un fabricant de drones. En plus du web, les géants d'internet tissent désormais leur toile dans l'espace aérien mondial. Avec Jodoc Elmiger, spécialiste des drones. Par Estelle Braconnier.

Le parcours parlementaire s'avère difficile pour la Stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral. La commission de l'énergie du Conseil national n'a traité, lors de sa dernière séance, que quatre articles sur la centaine sur la table. Il est dès lors peu probable que ce gigantesque paquet soit traité au plénum avant décembre 2014. Trois ans après la catastrophe de Fukushima, le tournant énergétique avance lentement. Dernier épisode en date, le lobby de l'énergie hydraulique a lui aussi demandé des soutiens. Par Stéphane Deleury.

A quelques semaines des élections européennes, Nigel Farage, le leader du parti britannique anti-européen Ukip, est pris dans la tourmente d'accusations de détournement de frais. Selon The Times, il aurait empoché 60'000 livres d’indemnités européennes en cinq ans. Une accusation que l’intéressé dément catégoriquement. Il se dit victime d’une attaque d’un journal soutenu par les classes dirigeantes. Par le correspondant de RTSinfo à Londres, Victor Lepoutre.

La Grande-Bretagne vient jouer les troubles fêtes dans les discussions entre la Suisse et l'union européenne sur la libre circulation avec la Croatie. Lors d'une réunion des chefs de missions diplomatiques des 28 pays membres de l'UE mardi, le représentant britannique a décidé de ne pas donner son accord pour l'instant. Le dossier pourrait ne pas trouver de solution avant Pâques comme l'avait annoncé le Conseil fédéral. Pour le socialiste Carlo Sommaruga, président de la commission de politique extérieur du National, cette suspension n'est toutefois pas une entière déception. Par Alexandra Lawi.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s’est penché mardi sur les atrocités commises en Syrie à travers le rapport "César", un document contenant 55'000 photos d’hommes et de femmes torturés à mort dans les prisons syriennes. Ces images ont été prises par un photographe militaire qui a fait défection et que la France veut transmettre à la Cour pénale internationale. Par le correspondant de RTSinfo à New York, Karim Lebhour.

Dans l'est de l'Ukraine, les autorités de Kiev déplacent des troupes, mais n'interviennent pas vraiment. Le gouvernement sait que s'il intervient militairement, la Russie aura le parfait prétexte pour agir, avec des milliers de soldats cantonnés juste au-delà de la frontière. Et l'armée ukrainienne ne fera pas le poids. En même temps le gouvernement ukrainien ne pouvait pas ne pas agir face à ces attaques contre son autorité. Il a donc déplacé ses troupes, les a rapprochées des lieux tenus par les pro-russes et observe maintenant l'évolution de la situation. Par Gaëtan Vannay.

Renforcement de la conjoncture et hausse record du marché de l'emploi: l'économie suisse peut se targuer d'excellentes statistiques. L'indice de l'emploi Adecco publié mardi a rebondi de 10% depuis le début de l'année. Cette tendance haussière se trouve confirmée par le baromètre de l'Institut d'économie appliquée de HEC Lausanne (CREA). L'interview de Délia Nilles, directrice adjointe du CREA. Par Fabrice Gaudiano.

Le 18 mai prochain, le scrutin neuchâtelois sur les éoliennes fera date. Ce jour-là, les citoyens devront trancher entre une initiative très restrictive "Avenir des crêtes: au peuple de décider" et un contre-projet élaboré par le Grand Conseil. Les initiants, Pro Natura, BirdLife Suisse et Helvetia Nostra notamment, craignent l'industrialisation des sommets jurassiens. Le contre-projet, soutenu par le Conseil d'Etat et tous les partis politiques, Les Verts y compris, prévoit lui l'installation à terme de 59 éoliennes sur cinq sites. C'est le choc de deux visions d'avenir. Avec Félix Gueissaz, président du comité d'initiative "Avenir des crêtes: au peuple de décider", Laurent Jospin, vert'libéral et Isabelle Chevalley, conseillère nationale vert'libérale et présidente de Suisse Eole. Par Roger Guignard.

Après les excuses, l’aide financière. Le fonds d'aide en faveur des victimes de décisions administratives abusives a été formellement institué lundi. Jusque dans les années 80, des enfants ont été placés injustement, des personnes internées ou stérilisées de force par l’administration. Dès cet été, ils pourront demander une aide financière. Mais pas question d’indemniser les quelques 20’000 victimes encore vivantes. L'interview de Tony Burgener, directeur Chaîne du Bonheur. Par Thibaut Schaller.

Les projets éoliens battent de l'aile en Suisse. Les Neuchâtelois votent, le 18 mai, sur l'initiative "Avenir des crêtes", qui menace les projets du canton. En Argovie, une autre initiative est sur le point d'aboutir. Elle va encore plus loin et demande un moratoire sur tous les projets d'éoliennes. Vu de Berne, l'exemple argovien est un désaveu pour la stratégie énergétique du Conseil fédéral. Par Alain Arnaud.

Critiquée pour ses appels à la rigueur budgétaire, l’Allemagne cherche à changer son image en Europe. Elle a par exemple lancé un programme pour aider les jeunes Européens à venir suivre, à l'intérieur de ses frontières, une formation professionnelle. Son nom: "The Job of my life", le travail de ma vie. Mais le programme a connu un tel succès qu’il est aujourd’hui suspendu. Par la correspondante de RTSinfo en Allemagne, Blandine Milcent.