Le Journal du matin

Présenté par Valérie Droux.

Par Jean-François Moulin.

On pourrait appeler ça le sel de la discorde: la récente décision du gouvernement bernois de réduire le salage par souci d’économie suscite la controverse, notamment dans le Jura bernois. Et pourtant les conducteurs devraient être habitués à des conditions parfois difficiles comme dans le canton du Jura voisin, où deux fois moins de sel est utilisé. Le débat soulève aussi d’autres questions comme la responsabilité de l’automobiliste et l’équipement de son véhicule en hiver. Un reportage de Gaël Klein.

L’engagement politique de personnalités ultras religieuses a influencé le scrutin qui s’est déroulé mardi en Israël, et rappelle que le sionisme est pluriel. Par Gabrielle Desarzens.

Par virginie Matter.

Par Maurice Doucas.

Un commentaire de Nathalie Ducommun. Le débat continue sur la page de la chronique.

"Auprès de mon arbre", Georges Brassens "On n'oublie rien", Jacques Brel "La Montagne", Jean Ferrat

Présenté par Didier Duployer.

Coca-cola a lancé la semaine dernière une campagne de publicité de lutte contre l'obésité: un petit geste qui a fait sursauter les marchés financiers, où les investisseurs ont massivement acheté des actions d'entreprises spécialisées dans un sucre peu calorifique: la stevia. Coca-cola aurait peut-être ainsi initié un tournant dans l'industrie agroalimentaire. Par Pietro Bugnon.

Il existe des solutions technologiques pour lutter contre la fraude fiscale: des logiciels automatisés comparent les dépenses des contribuables aux revenus déclarés. L'Italie les teste, et la Grèce s'y prépare. Mais déjà des voix s'élèvent contre un nouveau "big brother" fiscal! Alors surveillance exagérée ou solution miracle? Invité: Samuel Bendahan, économiste, chargé de cours à l'EPFL et élu socialiste.

Douze jours après le début de l’intervention militaire au Mali, la France reste largement soutenue, en paroles en tout cas, par la communauté internationale. Cependant, le consensus actuel pourrait rapidement se lézarder si les opérations devaient s’installer dans la durée, et des questions se poser aussi sur la légitimité de l’intervention. Plus généralement, quels sont les critères qui permettent une telle action? L’aval de l’ONU est-il une garantie suffisante? Peut-on parler de "guerre juste" ou légitime? Interview de Gabriel Galice, vice-président de la fondation GIPRI - Institut international de recherches pour la paix à Genève et co-auteur de "Penser la république, la guerre et la paix, sur les traces de Jean-Jacques Rousseau", Slatkine, 2012.

Mardi, les principales places financières européennes ont clôturé légèrement dans le rouge: la faute au Japon, qui a déçu. Interview de Michel Girardin, conseiller économique à l'Union Bancaire Privée.

Au début des années 2000, il y avait les sommets mondiaux et, dans la rue, les altermondialistes qui s'y opposaient. Le mouvement a spontanément démarré en 1999 à Seattle. On commence alors à parler d'altermondialisme. Le mouvement essaime au G8 de Gênes, en 2001, puis à Evian et Genève, en 2003. Parfois, les manifestations dégénèrent. Pendant presque 10 ans, il n'est plus un seul sommet mondial qui ne soit obnubilé par les problèmes de sécurité. A Davos, le Word Economic Forum (WEF) n'échappe pas à la règle. Au début des années 2000, en janvier, la plus haute ville d'Europe est sous haute surveillance. Les "blacks blocks" de tout le pays essayent de s'y donner un rendez-vous masqué, qui sonne comme une vengeance, comme un cri d'urgence. Mais cet idéal "d'un autre monde" est-il toujours vivace aujourd'hui? Alors que le WEF ouvre ses portes, l'Europe est toujours en crise. Paradoxalement, le discours altermondialiste n'a jamais été aussi discret. La contestation a-t-elle disparu? S'est-elle transformée? A tort où à raison?

Présenté par Frédéric Filippin.