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Le réseau international de journalistes qui a décortiqué plus de 2,5 millions de documents concernant la création de sociétés offshore dans des paradis fiscaux entre les années 1990 et 2000 continue à dévoiler ses informations au compte-gouttes. Il faudra attendre dimanche pour connaître le volet suisse de cette enquête baptisée "Offshore Leaks". Selon les deux médias suisses qui participent à cette opération, Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, les révélations concerneraient environ 300 personnes et 70 sociétés en Suisse. Parmi elles figurent une vingtaine de banques et de nombreux intermédiaires financiers qui auraient passé commande de milliers de sociétés offshores, destinées à abriter les comptes de leurs clients étrangers. Ces données concerneraient aussi un certain nombre de contribuables suisses. Le débat entre Philippe Kenel, avocat fiscaliste en Suisse et à Bruxelles, et Dominique Warluzel, avocat genevois.

C'est à peine croyable: Jérôme Cahuzac souhaiterait retrouver son siège de député, selon ce qu’a indiqué ce vendredi le président socialiste de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. L’ancien ministre français du Budget, qui a avoué détenir un compte à l’étranger, avait solennellement affirmé le contraire devant les députés. Mais rien ne l’empêche de récupérer sa place dans l’hémicycle. Par Mehmet Gultas, le correspondant de RTSinfo à Paris.

Les Services industriels genevois (SIG) ne veulent pas mettre un franc pour la recapitalisation du groupe Alpiq. Selon les informations de la RTS, l'actionnaire genevois refuse à ce stade de prendre part à la dette subordonnée prévue par le géant électrique, en mal de fonds propres. Le refus des SIG s'ajoute à celui d'EDF, ainsi qu'aux réticences de certains actionnaires alémaniques d'Alpiq. Il s'agit d'un signal de défiance vis-à-vis de ce groupe électrique dont la situation est aujourd'hui critique. Par Pascal Jeannerat.

Le gouvernement neuchâtelois se réunit ce vendredi au Château de Neuchâtel avec le bureau du Grand Conseil afin de discuter de la question des élections cantonales en deux temps. Jeudi, suite au décès du candidat PDC au gouvernement Raymond Traube, le Conseil d'Etat a décidé de fixer les élections pour le Grand Conseil au 14 avril et le scrutin pour le Conseil d'Etat au 28 avril, donc deux semaines plus tard. Ce choix fâche l'UDC, qui se dit prête à déposer un recours contre cette décision. Par Roger Guigard, avec l'interview de Claude Frey, ancien conseiller national PLR neuchâtelois.

Les consommateurs suisses dépensent près de 5 milliards de francs à l'étranger, selon les résultats d'une étude présentée ce vendredi et commandée par les grandes marques de la distribution suisse (Migros, Coop, Manor, Denner, Valora et Charles Vögele). Dans le détail, si l'on analyse les dépenses en dehors des vacances, les principaux achats sont des denrées alimentaires, des soins corporels et des vêtements qui sont, en raison de la force du franc, moins chers de l'autre côté de la frontière. L'interview de Nicolas Inglard, le directeur d'Imadeo, une société d'études spécialisée dans le commerce de détail.

L'aide au développement augmente en Suisse, qui est avec le Luxembourg le seul pays à ne pas avoir diminué son aide financière en faveur des pays pauvres. En raison de la crise, la grande majorité des pays a en effet été contrainte de couper dans ses budgets l'an dernier. L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) souligne que l'aide publique au développement subit sa plus forte réduction depuis 1997. Selon un bilan provisoire, elle aurait ainsi diminué de près de 4% sur un an, après une baisse de 2% en 2011 par rapport au niveau record de 2010. Mais en Suisse, le Département fédéral des affaires étrangères annonce que l’aide augmente de 5% par an en moyenne. La Suisse a-t-elle raison d'augmenter son aide au développement ou se montre-t-elle au contraire trop généreuse? Le débat entre Alexandre Mariéthoz, porte-parole de Solidar Suisse, et Claude-Alain Voiblet, coordinateur romand de l'UDC.

L'Italie n'a toujours pas de gouvernement, plus d'un mois après les élections législatives. Les partis semblent s'enliser dans cette crise politique, incapables de dialoguer et de travailler ensemble. En conséquence, on parle de plus en plus de vote anticipé, et aujourd'hui, les principales formations sont au coude à coude dans les sondages. Visiblement, les Italiens semblent relativement indécis quant à l'avenir politique qu'ils souhaitent pour leur pays. Par Natacha Etter, la correspondante de RTSinfo à Rome, avec l'interview de Fabrizio Sabelli, anthropologue et économiste.