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Dans le cadre de la campagne contre l'initiative Minder -qui veut limiter les salaires abusifs- après l'affaire des étudiants payés pour critiquer le texte sur le net, la Fédération des entreprises suisses s'est offert des noms de domaines sans rapport avec ses positions: par exemple "minder-ja.ch" ou "initiative-minder-oui.ch". Cette pratique n'est pas illégale, mais elle n'est pas éthique pour Alexis Roussel, vice-président du parti pirate suisse.

Schaffhouse veut avoir son mot à dire sur les futurs emplacements de stockage des déchets radioactifs. Le Grand Conseil schaffhousois a accepté hier à une large majorité d'envoyer une initiative cantonale à la Confédération, demandant un droit de veto pour les cantons concernés. Le parlement de Nidwald en avait fait de même. Cela démontre que le dialogue entre la Confédération et les cantons reste compliqué. Patrick Le Fort.

Après l'affaire des commentaires d'étudiants sur le net, payés pour critiquer l'initiative Minder, la stratégie de communication d'economiesuisse fait à nouveau débat. Il s'agit cette fois de noms de domaines, sur le web. Economie Suisse s'est payé des adresses comme "minder-oui.ch" ou "initiative-minder-ja.ch", alors que la Fédération des entreprises s'oppose à l'initiative contre les salaires abusifs. Une stratégie de communication qui n'a rien d'illégal, mais qui irrite. Les explications de Loïs Siggen Lopez, avec la réaction de Paolo Bernasconi, ancien procureur tessinois et partisan de l'initiative.

Le Président américain réélu a délivré hier son discours d'investiture devant un million de personnes réunies au cœur de Washington, un discours politiquement offensif, ce qui est inhabituel lors de cet événement. Il a fait un inventaire très progressiste des grands sujets auxquels il souhaite consacrer son deuxième mandat, cherchant à inscrire son projet dans les valeurs fondamentales des Etats-Unis. L'analyse d'Eric Guevara-Frey.

45 employés sont pris en otage d'un désaccord entre Orange et Alcatel Lucent, son ex-prestataire de service. Alcatel Lucent s'occupait du réseau Orange depuis 2007, un contrat d'une durée de 5 ans qui s'est achevé le 31 décembre 2012 et n'a pas été renouvelé. Une partie des employés a pu être transférée, mais 45 d'entre eux ne savent pas encore de quoi leur avenir sera fait. En décembre dernier, Alcatel conseillait à ces 45 personnes de frapper à la porte d'Orange. L'avis de Pierre Heger, avocat-conseil du Syndicat Employés Suisse.

La quinzaine de salariés d’une entreprise de décolletage a débrayé durant deux heures hier matin à Delémont. Spécialisée dans la fabrication de pièces destinées au secteur automobile, elle va devoir fermer ses portes à la fin du mois de mars. Ainsi en a décidé son propriétaire, un groupe allemand qui va délocaliser la production en expliquant cette décision par la forte appréciation du franc suisse et les effets de la sous-enchère pratiquée par de nouveaux concurrents. Gaël Klein.

Comment taxer les géants du net? C'est le casse-tête que cherche à résoudre plus d'un gouvernement en Europe. Ces entreprises du numérique échappent souvent à l'impôt sur les sociétés. En France, deux fiscalistes viennent de remettre un rapport qui plaide pour une taxation des données qui font la richesse de ces sociétés. Yann Amedro.

Vulnérables, les filles sont beaucoup plus vulnérables face à la crise économique. En cas de récession, le taux de mortalité infantile augmente cinq fois plus pour elles que pour les garçons. C’est le constat d’un rapport publié hier par Plan International, une organisation de défense des droits des enfants. Une inégalité que l’on retrouve face à l’alimentation ou à l’éducation; les jeunes filles sont, de manière disproportionnée, victimes de la récession. Patrick Chaboudez.

Le canton de Neuchâtel aide les ménages au revenu modeste à payer les primes d'assurance-maladie. Cette année, il leur octroie 2 millions et demi de francs supplémentaires. Cette politique ciblée sur les familles est l'un des rares leviers à disposition du canton pour soulager la facture des primes. Car une grande partie des subsides est imposée par la loi fédérale. En profitent les bénéficiaires de rentes et de l'assurance sociale, cela à hauteur de 75% dans le canton. Manuel Barbaz, chef de l'Office cantonal de l'assurance-maladie.