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Le conseiller d'Etat neuchâtelois libéral-radical Philippe Gnaegi renonce à se présenter au 2e tour des élections cantonales le 19 mai. Il explique avoir pris cette décision suite à son score sans équivoque lors du 1er tour ce dimanche. Malgré une législature sans grosses bévues - au contraire, toutes ses réformes ont été acceptées par le Grand Conseil - le président sortant du gouvernement neuchâtelois est arrivé en 9e position. On sent dans cette décision de retrait beaucoup de regret, ainsi que de l'étonnement. Son interview.

Le Groupe interparlementaire d'amitié France-Suisse est réuni depuis ce lundi matin à Berne. Les discussions sont très ouvertes: il n’y a aucun tabou entre la délégation de sénateurs français et les parlementaires suisses. Ainsi, la convention sur les successions a été abordée dès les premières minutes et les élus suisses ont tout de suite annoncé la couleur: c'est le dossier sensible du moment. Par Alexandra Cohen, avec les interviews de Fathi Derder, conseiller national libéral-radical vaudois, et Pierre Dessemontet, géographe et conseiller communal socialiste à Yverdon.

Jets de pierre, coups de poing, menaces de mort: jamais encore le monde de l'himalayisme n'avait vécu pareil incident. Les faits se sont produits samedi matin, à 6'600 mètres d'altitude, sur le flanc ouest du Lhotse, l'imposant voisin de l'Everest qui culmine à plus de 8500 mètres. Une altercation est intervenue entre un groupe de sherpas, qui équipaient la voie en direction du camp 3, et trois alpinistes européens, le Britannique Jonathan Griffith, l'Italien Simone Moro et le Suisse Ueli Steck, une figure importante de l'alpinisme actuel. C'est au retour vers le camp 2 que l'altercation a dégénéré. Une centaine de sherpas ont attaqué les trois Européens, blessant sérieusement au visage Ueli Steck. Les autorités népalaises ont ouvert une enquête. L'interview de Jean Troillet, guide et vainqueur de 10 des 14 "8000" de la planète.

Après la défaite cinglante du Parti libéral-radical aux élections neuchâteloises, un autre conseiller d’Etat fraîchement élu livre son analyse sur les défaites électorales de son parti, le PLR. Pierre Maudet évoque également les limites de la fonction de ministre cantonal, où la marge de manœuvre est relativement réduite. Son interview.

Après la déroute de ce dimanche, le Parti libéral-radical neuchâtelois se réunit ce lundi soir à Bevaix pour définir sa stratégie au second tour de l'élection au Conseil d'Etat. La discussion promet d'être rude: les deux ministres sortants Thierry Grosjean et Philippe Gnaegi, qui jette l'éponge, occupaient dimanche les 7e et 9e places du premier tour, très loin derrière les candidats de la gauche et Yvan Perrin. Seul outsider, le conseiller national Alain Ribaux occupe une cinquième place qui fait de lui un papable pour un siège au gouvernement. Ceci place le PLR devant un lourd dilemme. L'analyse de Roger Guignard.

Les élections qui se sont tenues à Neuchâtel ce dimanche ont vu deux droites se croiser: le PLR et l'UDC. Alors que le vice-président du parti agrarien Claude-Alain Voiblet appelle les libéraux-radicaux à s’allier avec l’UDC, le PLR neuchâtelois se trouve en plein dilemme. De plus, le double succès des UDC Yvan Perrin et Oskar Freysinger a beaucoup étonné la Suisse allemande, où le parti est plutôt perçu comme stagnant ces derniers temps. Les interviews de Pierre Maudet, conseiller d’Etat libéral-radical genevois, Claude-Alain Voiblet, vice-président de l’UDC, Vincent Bourquin, chef de la rubrique politique de RTSinfo, et Markus Haefliger, journaliste à la NZZ.