Le Journal du matin

Présenté par David Racana.

Par Patrick Le Fort.

On reparle des boîtes à bébés en Suisse. La première a été mise à disposition il y a onze ans à Einsiedeln, dans le canton de Schwyz. Une autre a été ouverte cette année à Davos, aux Grisons. Et ce mois-ci, les Grands Conseils valaisans et bernois se sont prononcés pour la création d'un tel dispositif, alors qu'un hôpital zurichois y réfléchit également. Que penser de la multiplication de ces boites à bébés? Le reportage de Rouven Gueissaz, qui s'est rendu devant la première fenêtre à bébés de Suisse. Invitée: Madeleine Denisart, responsable des assistantes sociales en périnatalité chez Profa, Lausanne.

En début de semaine, un nouveau centre destiné à promouvoir le dialogue interreligieux a été inauguré à Vienne. Une initiative financée entièrement par l’Arabie Saoudite. Par Michel Kocher.

Huit ans après sa mort, le corps de Yasser Arafat a été exhumé quelques heures afin d’effectuer des prélèvements sur la dépouille. Les experts scientifiques devront dire si l’ancien leader palestinien a été empoisonné au polonium. Si la technologie permet de tenter de répondre à cette question aujourd’hui, l’exhumation médico-légale est une pratique qui remonte au XVIe siècle au moins. Invité: Michel Porret, professeur d’histoire à l’Université de Genève.

Par Maurice Doucas.

Un commentaire de Sylvie Lambelet. Le débat continue sur http://signature.rts.ch.

Présenté par Didier Duployer.

Mais d’où vient cette ambiance de rentrée des classes au Parlement fédéral? Est-ce cette méthode d’apprentissage "Le russe pour tous", négligemment abandonnée sur une table des pas perdus côté socialistes? Ou peut-être est-ce la trousse "Titeuf" de Claude Hêche? Une magnifique trousse rouge à l’effigie du héros de Zep qui trône sur le pupitre du conseiller aux Etats socialiste jurassien, et qui n'aurait pas détonné dans une classe de troisième année. Cahiers encore vierges, cartables neufs et crayons bien taillés, ne manquait que le premier chahut. Christoph Mörgeli s’en est chargé via Twitter, se moquant du ton de maîtresse d’école de la nouvelle présidente du Conseil national Maya Graf. Le bac à sable n’est pas loin.

Thomas Minder est toujours plus esseulé pour défendre son initiative contre les salaires abusifs. Quelque 7 Suisses sur 10 seraient favorables à son texte, mais la riposte s'organise ces jours au parlement. A l'exception des Verts et du PS, plus aucun parti ne soutient son initiative. C'est donc la campagne de tous les dangers qui débute pour Thomas Minder. Par Christian Favre.

Sur les 440'000 musulmans qui vivent en Suisse, un tiers sont des jeunes. L'Université de Lucerne a mené ces deux dernières années une vaste enquête pour savoir comment ces moins de trente ans étaient intégrés dans la société helvétique. Conclusions: leur religion n'est pas un obstacle, mais ils sont mieux acceptés en Suisse romande qu'Outre-Sarine. Par Rouven Gueissaz.

Prenez le web, ajoutez-y une crise et vous obtiendrez un système D version 2.0. Une nouvelle forme d'entraide basée sur la consommation collaborative. Certains y voient l'émergence d'une nouvelle forme d'économie parallèle. Invitée: Diouldé Chartier-Beffa, directrice associée de D'Cap Research, un cabinet d'étude sur les comportements.

Comme un air de déjà vu sur la place Tahrir: des dizaines de milliers d’Egyptiens se sont rassemblées dans le centre du Caire. Ils protestent contre la décision du président Mohamed Morsi de s’octroyer des pouvoirs exceptionnels. Faux pas politique ou dérive autoritaire inquiétante? Six mois après son élection, le président égyptien fait face à une fronde populaire. Hasni Abidi, directeur du CERMAM, le Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, est l'auteur de "Où va le monde arabe? Les défis de la transition", aux éditions Erick Bonnier.

Mardi, les principales places financières européennes ont clôturé sans relief. L'annonce européenne d'aide à la Grèce et les nouvelles économiques américaines n'ont-elles donc eu aucun effet rassurant? Invité: Gian Luca Tarolli, économiste de marché à la banque Bordier.

Présenté par Valérie Droux.

La politique suisse de gestion du loup a subi un revers européen, mardi. A Strasbourg, le comité permanent de la Convention de Berne a tranché. La demande suisse de déclassement du loup a été déboutée. Le loup ne deviendra pas l'équivalent du lynx. Il restera "strictement protégé" jusqu'à nouvel avis. La motion déposée en 2010 par le conseiller aux Etats valaisan Jean-René Fournier ne remplira pas donc pas son premier objectif. Qu'en est-il du deuxième, qui est de quitter la convention de Berne en cas de refus? Ce faisant, la Suisse quitterait une enceinte de 48 pays en charge de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe. Les défenseurs du loup ont-ils gagné une bataille d'importance? Où nous emmène le lobby des éleveurs?