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Alain Berset veut augmenter le budget du bureau pour l'égalité. Selon la presse dominicale alémanique le Conseiller fédéral étudie des instruments concrets pour favoriser les égalités salariales, et envisage même des contrôles étatiques au sein des entreprises. Une idée "utopique" qui ne devrait pas plaire aux milieux patronaux. L'avis de Guy Parmelin, conseiller national UDC. Il répond à Sophie Iselin.

Alain Berset veut augmenter le budget du bureau pour l'égalité, et trouver des instruments pour concrétiser la parité salariale, comme la mise en place de contrôles étatiques dans les entreprises. L'idée sera soumise en 2014 au Conseil Fédéral, mais elle réjouit déjà les militants de la cause: Sophie Iselin a recueilli la réaction de la conseillère nationale socialiste et ancienne présidente des Femmes socialistes suisses, Maria Roth-Bernasconi.

Le projet "Campus Biotech", financé par la famille Bertarelli et l'industriel Hansjörg Wyss, pourrait aussi recevoir un soutien financier de la Confédération. Deux pistes sont à l'étude en ce sens, selon nos informations: la première consisterait à créer une coopération intercantonale autour du projet, avec un franc fédéral pour chaque franc cantonal investi. L'autre solution passerait par la commission pour la technologie et l'innovation, la CTI, dont le président Walter Steinlin explique les conditions pour obtenir la manne fédérale. Des propos recueillis par Pascal Jeannerat.

Le canton de Neuchâtel vient de franchir, pour la première fois de son histoire, le cap des 10’000 frontaliers: un chiffre symbolique qui peut choquer, dans un canton qui affiche un taux de chômage de 5%. Directeur de la chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie, Pierre Hiltpold n'est pas surpris: il explique pourquoi à Roger Guignard.

Après 30 années de blocage, il pourrait être adopté cette semaine par l'Union européenne: la présidence chypriote de l'Union européenne a préparé un nouveau texte, qui doit être proposé ce lundi aux Etats membres. Les explications de Jacques Allaman.

Le drapeau tessinois flottait dimanche au-dessus du défilé de l'Escalade, à Genève. Le Conseil d'Etat du Tessin était l'invité du gouvernement genevois, et des sujets de discussion entre les deux cantons ne manquent pas, de l'aveu même du président du gouvernement tessinois, Marco Borradori. Par Jordan Davis.

Les opposants au président islamiste égyptien Mohamed Morsi ont rejeté dimanche le référendum constitutionnel prévu le 15 décembre, et appelé à de nouvelles manifestations mardi: le retrait, samedi, du décret controversé qui élargissait les pouvoirs du chef de l'Etat n'a pas calmé ses détracteurs. Les frères musulmans ont également appelé à la mobilisation de leur partisans. Les explications d’Alexandre Buccianti.

Faut-il supprimer l'obligation de servir? L'initiative du Groupe pour une Suisse sans armée l'appelle de ses voeux, dans une initiative qui sera débattue cette semaine au parlement, peut-être même dès ce lundi après-midi: ce texte du GSSA divise le Conseil national, avec une traditionnelle fracture gauche/droite. Par Stéphane Deleury.

Elle doit aussi contribuer à faire accepter l'extension de la libre circulation à la Croatie. La volonté de Simonetta Sommaruga, dimanche dans la presse alémanique. Car dire que les bilatérales, c'est bon pour l'économie, ça ne suffit pas pour la Conseillère fédérale. Les entreprises doivent agir: infrastructure, logement, mitage du territoire.Stéphane Deleury a demandé au président de l'Union Suisse des arts et métiers, le conseiller national Jean-François Rime, s'il comprenait l'appel lancé par Simonetta Sommaruga.

Ca va être encore plus difficile pour les étudiants des régions périphériques. Ça leur coûte déjà cher de devoir étudier loin de chez eux et la facture va s'alourdir aussi pour le canton, via les demandes de bourse. Les finances cantonales ne sont pas forcément prêtes à y faire face. Claude Roch répond à Raphaël Grand.

Même le Fonds monétaire international a des doutes aujourd'hui. Alors sans aller jusqu'à se joindre aux voix de plus en plus nombreuses qui s'élèvent pour critiquer les plans d'austérité instaurés dans le sud de l'Europe, ce Fonds monétaire, ce FMI se distancie tout de même du dogme de la rigueur budgétaire absolue pour prôner plutôt une politique plus souple alors que de son côté, l'Union européenne campe sur ses positions. L'austérité plomberait donc la croissance européenne. Autrement dit, sans cette politique d'austérité, la zone Euro ne se retrouverait pas aujourd'hui à la case "récession". Des effets de l'austérité qui auraient donc été sous-estimés. Pas d'accord, répond Charles Wyplosz, économiste et professeur à l'Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement à Genève. Selon lui, les dégâts liés à l'austérité étaient prévisibles et annoncés. Par Francesca Argiroffo et Fabrice Gaudiano.

Tout semble bien se passer ce lundi matin pour les pendulaires qui utilisent le train pour se rendre à leur travail. C'est le matin test pour les CFF après leur changement d'horaire dimanche. Pas de problèmes donc ce matin, c'est ce que nous a confirmé Patricia Claivaz, porte-parole des CFF. C'est le changement d'horaire le plus important en Suisse romande depuis 10 ans. Une augmentation de l'offre qui a aussi pour conséquence une hausse de la demande en énergie. D'ici 2030, les CFF estiment que leur consommation d'électricité va encore progresser de 25%. Et avec la sortie programmée du nucléaire, les CFF n'auront pas le choix, ils devront diversifier leurs sources d'approvisionnement. Par Pietro Bugnon.

Les comédiens de la série Bref sont sur scène ce soir sur la Riviera pour clôturer le Montreux Comedy Festival. Bref, c'est 82 épisodes diffusés en clair sur la chaîne française Canal Plus. Une saison qui a rencontré un immense succès, grâce aussi à Internet. Le profil Facebook de la série compte plus de 3 millions d'amis. Derrière Bref, il y a trois hommes: le comédien principal et co-auteur Kyan Khojandi, l'autre auteur Bruno Muschio et le producteur Harry Tordjmann. Kyan Khojandi, que la plupart appelle "le mec de Bref" désormais, tenait à montrer son talent sur scène et à faire (re)découvrir au public de Montreux les différentes facettes des acteurs de la série phénomène de l'année dernière. Avec notamment: Alban Ivanov, Alexis Macquart, Baptiste Lecaplain, Bérengère Krief, Dedo, Kheiron, Michaël Grégorio, Oldelaf, Seb Mellia, Shirley Souagnon ou encore Yacine. "Bref, on est sur scène à Montreux", c’est le gala de clôture de ce lundi 10 décembre.