Le Journal du matin

Par Jean-François Moulin.

Toute cette semaine, le Journal du matin propose une série réalisée par les Radio Francophones publiques. Cette séquence traite des défis de la longévité et du vieillissement de la population. En France, ils sont appelés les "aidants familiaux": ils sont plus de quatre millions à s'occuper, à titre bénévole, d'un proche âgé et dépendant. La plupart du temps, ces aidants sont des femmes, encore actives ou retraitées. Avec le vieillissement de la population, ces aidants sont eux-mêmes de plus en plus âgés, chargés de s'occuper de vieillards presque centenaires. Le répit est rare, car il y a encore trop peu de structures d'accueil temporaire. Illustration en région parisienne avec Maryvonne, presque 70 ans, elle doit s'occuper de deux proches nonagénaires. Elle est aidée logistiquement, mais moralement c'est dur et elle l'avoue, cela lui vole un peu sa propre vieillesse. Un reportage de Véronique Julia.

Présenté par Jérôme Jeannin.

Aux Etats-Unis, l’Etat du Tennessee ouvre ses écoles au créationnisme. Une nouvelle loi prévoit que durant les cours de biologie, les enseignants auront le droit de présenter des points de vue qui contredisent la théorie de l’évolution. Une décision qui aura certainement des conséquences politiques dans tout le pays.

Par Stéphane Deleury.

Quatrième épisode de la série spéciale sur l'innovation française, avec les transports décarbonés, des transports publics conçus pour être les plus faiblement émissifs possible en CO2. Car le Grenelle de l'environnement a ouvert en 2009 une nouvelle page pour des transports plus "verts" en France: la multiplication des trams dans les grandes villes en est l'illustration la plus parlante. Dans ce secteur très compétitif, un industriel alsacien joue la carte de l'innovation pour se relancer, sous le nom "Lhor industrie": cette PME familiale des années 60 mise désormais sur le tramway sur pneu. Le Reportage sur le site de fabrication près de Strasbourg de Yann Amedro. Invité: Michaël Thémans, directeur délégué de TraCE, le Transportation Center de l'EPFL.

Judy Garland, Over the rainbows Louis Armstrong (alias "Satchmo"), C'est si bon Blues mood, avec Kenny Clarke à la batterie Claude Nougaro, Les mains d’une femme dans la farine

Présenté par Didier Duployer.

Le régime syrien, qui réprime dans le sang la contestation depuis plus d'un an, a annoncé la fin de ses opérations militaires ce jeudi matin, jour de l'ultimatum fixé par le plan "Annan" pour un cessez-le-feu, tout en prévenant que ses forces répondraient à toute attaque terroriste. Interview de Fabrice Balanche, maître de conférence à Lyon 2, spécialiste du Proche-Orient.

Pourquoi s’engager encore en politique? Dans quel parti? Pourquoi soutenir tel candidat à l’élection présidentielle alors que les marges de manœuvres politiques semblent de plus en plus restreintes en cette période de crise économique? Que pense l’entourage d’un tel engagement politique, au sein de tel ou tel parti? La rédaction radio de la RTS propose durant quatre semaines les portraits de cinq militants soutenant cinq candidats, pour mieux comprendre la France qui vote et se choisit un nouveau président. Ce jeudi, Marc Moschetti, militant de l'UMP à Nice, suivi par Nicolas Vultier.

Ils sont toujours plus nombreux à tenter leur chance le vendredi 13: 20 à 30% de plus en Suisse romande que lors d'une journée normale: des joueurs qui savent bien que leurs chances de gagner sont faibles, mais pour qui jouer est la seule manière de se refaire socialement, de pouvoir immédiatement changer de vie. Autrement dit, le jeu d'argent est une forme de placement. Interview de Jean-Pierre Martignoni, sociologue, spécialiste de l'industrie des jeux de hasard et d'argent. Extraits: "Le bon numéro" avec John Travolta et Les Tuche.

Un commentaire de Christian Favre. Le débat continue sur http://signature.rts.ch

Mercredi, les principales places financières européennes ont rebondi: pourquoi? Invité: Hervé Sumi, directeur Portfolio Management à la banque Vontobel à Genève.

Présenté par Valérie Droux.

La "réforme de la fiscalité des entreprises", acceptée à 50,5% le 24 février 2002, avait pour but de favoriser le financement et le développement des PME. Quatre ans plus tard, quel bilan peut-on tirer de cette réforme? En cette période de versements de dividendes, les chiffres les plus fous circulent: selon les sources, les pertes fiscales prévues à l'époque par Hans-Rudolph Merz à quelques dizaines de millions, dépasseraient le milliard. L'administration fédérale des contributions table sur une perte potentielle de 1,2 milliards, tout en refusant de faire de vrais pronostics. Si cette réforme n'atteint pas son but, si l'administration fiscale s'est trompée dans son projet de réforme, faut-il rapidement changer la loi et tout reprendre? Le débat entre Pascal Gentinetta, directeur d'Economie suisse et Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise.