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Entre 80'000 à 100'000 Palestiniens sont arrivés en Egypte depuis le début de la guerre

- De 80'000 à 100'000 Palestiniens sont arrivés en Egypte depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël à Gaza, a affirmé jeudi l'ambassadeur palestinien au Caire. Ils sont arrivés via Rafah, seul point de passage entre les deux territoires, en théorie, qui n'est pas sous contrôle direct israélien.

- Israël a bombardé jeudi plusieurs secteurs de la bande de Gaza, notamment la ville de Rafah où l'armée se prépare à une opération terrestre dans sa guerre contre le Hamas.

- D’après un récent rapport de la Banque mondiale, si le conflit au Proche-Orient devait se propager à la région, cela pourrait avoir un impact significatif sur l’inflation mondiale en augmentant les coûts de l’énergie.

- Selon le dernier bilan du Hamas, 34'356 personnes ont tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, et plus de 77'000 blessées. 

Suivi assuré par RTSinfo

15h05

Trois civils tués à Gaza-Ville

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 34'356 morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. En 24 heures, au moins 51 morts supplémentaires ont été recensés.

Les autorités gazaouies font aussi état de 77'368 blessés en plus de 200 jours de bombardements et d'invasion terrestre.

Trois morts dans une maison à Gaza-Ville

Parmi les victimes, au moins trois personnes ont été tuées dans le bombardement aérien d'une maison de la ville de Gaza. Des appareils israéliens ont tiré des missiles sur une maison du quartier Al-Rimal et les corps d'un homme, d'une femme et d'une petite fille être extraits des décombres.

Deux frappes aériennes successives ont aussi touché le quartier de Zeitoun, au sud-est de la ville de Gaza.

13h00

Sous le feu des critiques, le Qatar "riposte"

Le Qatar, qui accueille la direction politique du Hamas depuis 2012 avec la bénédiction des Etats-Unis, est engagé depuis des mois dans des pourparlers en coulisses sur une éventuelle trêve et d'éventuels échanges de prisonniers entre Palestiniens détenus en Israël et otages israéliens enlevés le 7 octobre. Mais face à l'enlisement des discussions et aux appels à faire pression sur le Hamas, notamment de la part d'Israël et des Etats-Unis, l'émirat a prévenu cette semaine qu'il pourrait se retirer de son rôle de médiateur.

Cette semaine, son porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré que la décision de réévaluer son rôle était motivée par la frustration engendrée par les attaques politiques, notamment de la part de membres du gouvernement israélien.

"Contraire aux normes de médiation"

"Ils savent tous quel est le rôle du Qatar", a-t-il déclaré, faisant référence à la trêve d'une semaine en novembre, au cours de laquelle des dizaines d'otages israéliens et étrangers avaient été libérés.

Pour Neil Quilliam, analyste du Proche-Orient chez Chatham House, la réaction du Qatar est contraire aux normes de médiation car "les médiateurs n'ont pas l'habitude de riposter". Mais les Qataris "ont pris tellement de coups de la part des Israéliens, de Netanyahu directement, et de membres du Congrès (américain), que je pense qu'ils sont à bout de souffle", a-t-il ajouté.

Aux yeux de l'expert en géopolitique James Dorsey, il est "stupéfiant que l'une des parties censées avoir besoin de cette médiation s'en prenne au médiateur". Selon lui, la réponse du Qatar était une "riposte".

12h15

Évènements annulés, activistes inquiétés: des ONG s'inquiètent de la "répression" des pro-palestiniens en Europe

Plusieurs ONG s'inquiètent d'une "répression" des voix pro-palestiniennes en Europe, dans un climat de polarisation extrême des opinions sur la question palestinienne. "Les lois contre les discours de haine et les lois antiterroristes sont instrumentalisées pour s'attaquer" aux propos pro-palestiniens, pourtant "légitimes selon les normes internationales", dénonce Julia Hall, chercheuse d'Amnesty international.

Selon elle, l'Europe a connu "une avalanche d'annulations et de ciblages de manifestants pacifiques, d'universitaires" ou de personnes solidaires des droits des Palestiniens et critiques envers Israël.

Accusations d'antisémitisme

Alors que l'invasion militaire israélienne se poursuit à Gaza, les voix pro-palestiniennes sont souvent accusées de complaisance vis-à-vis du Hamas, et leurs revendications antisionistes - parfois virulentes - sont souvent renvoyées à de l'antisémitisme. Des actes ou propos réellement antisémites, constatés parfois lors de manifestations pro-palestiniennes, alimentent ces accusations.

Dans l'Union européenne, au moins douze Etats ont "pris des mesures disproportionnées, y compris l'interdiction de manifestations sur la base d'un risque apparent pour l'ordre public et la sécurité", pointe un rapport du Forum civique européen (ECF). Pour cette organisation basée à Bruxelles, cette "répression de la solidarité pro-palestinienne" s'explique par le "soutien massif" de l'Europe à Israël, lié à la Shoah.

>> Plus d'informations ici : Évènements annulés, activistes inquiétés: des ONG s'inquiètent de la "répression" des pro-palestiniens en Europe

12h05

Une délégation égyptienne pour tenter de relancer le processus de trêve?

Une délégation venue d'Egypte, l'un des trois pays médiateurs avec le Qatar et les Etats-Unis, est attendue vendredi en Israël. Selon des médias israéliens, elle doit tenter de relancer les négociations au point mort sur une trêve associée à une libération d'otages. Une source proche du gouvernement a simplement évoqué des discussions autour de questions de "sécurité".

D'après le site israélien Walla, qui cite un haut responsable israélien, les discussions portent sur une proposition pour libérer dans un premier temps 20 otages considérés comme des cas "humanitaires".

Israël se prépare pendant ce temps à lancer une offensive terrestre contre le Hamas dans la ville surpeuplée de Rafah, frontalière avec l'Egypte au sud de la bande de Gaza, où de nombreuses diplomaties et organisations humanitaires redoutent un bain de sang de civils.

Après six mois et demi de bombardements et de combats au sol, Israël estime que le mouvement islamiste dispose de quatre bataillons regroupés à Rafah. Jeudi, le cabinet de guerre israélien s'est réuni "pour discuter des moyens de détruire les derniers bataillons du Hamas", selon le porte-parole du gouvernement.

>> Écouter le sujet du 12h30 :

Un camp de déplacés dans la ville de Rafah. [Keystone - Mohammed Saber]Keystone - Mohammed Saber
La délégation égyptienne attendue en Israël veut négocier un accord de trêve en échange de la libération d’otages / Le 12h30 / 1 min. / le 26 avril 2024

11h50

Les manifestations pro-palestiniennes prennent de l'ampleur sur les campus étasuniens

L'université américaine Columbia a reporté l'ultimatum fixé vendredi à minuit (6h en Suisse) au mouvement étudiant pro-palestinien pour mettre fin à son occupation du campus. "Les négociations ont progressé", a-t-elle annoncé. En parallèle, le mouvement pro-palestinien se généralise aux Etats-Unis.

>> Lire l'article complet : Le mouvement pro-palestinien s'étend sur les campus américains, des négociations sont en cours

11h00

Un civil tué par les frappes du Hezbollah, selon l'armée israélienne

Tsahal a annoncé vendredi qu'un civil israélien avait été tué dans la nuit près de la frontière libanaise par des missiles tirés du sud du Liban, vraisemblablement par le Hezbollah.

Des médias israéliens ont identifié la victime comme étant un chauffeur de camion arabe israélien. La police israélienne a indiqué que le corps n'avait pas été formellement identifié, mais qu'il s'agissait de l'unique occupant du camion touché.

De son côté, le groupe islamiste chiite affirme avoir détruit dans ce même secteur deux véhicules israéliens, des affirmations que l'armée israélienne n'a pas commenté.

07h10

Une ONG dénonce le traitement "indigne" des prisonniers palestiniens en Israël

L'ONG Physicians for Human Rights ("Médecins pour les droits humains") dénonce le traitement réservé aux prisonniers gazaouis détenus - parfois arbitrairement - dans les prisons d'Israël. Dans un rapport, l'organisation évoque des conditions de détention et de soins indignes qui violent le droit international et les lois israéliennes.

"Les détenus ont tout le temps les yeux bandés, ils sont aussi menottés en permanence pendant des jours, des semaines, des mois. Même les blessés sont soignés menottés", explique Naji Abbas, directeur du service prisonniers et détenus de l'ONG. "Un journal israélien a publié, il y a quelques semaines, le témoignage d'un médecin qui y a travaillé et qui évoque le cas de détenus qui ont dû être amputés de la main à cause des lésions causées par les menottes", poursuit-il.

La plupart des Gazaouis sont détenus sur la base militaire de Sde Timan, dans le sud d'Israël, mais les autorités israéliennes ne communiquent aucune information sur le nombre ou l'identité des personnes qui s'y trouvent. Physicians for Human Rights a entamé plusieurs démarches pour avoir plus d’informations sur la détention des Gazaouis, en vain. Aucune organisation n'a pu rendre visite à ces prisonniers, pas même le Comité international de la Croix-Rouge.

>> Les explications de Charlotte Derouin à Jérusalem: :

Une ONG dénonce le traitement "indigne" des prisonniers palestiniens en Israël. [EPA/Keystone - HAITHAM IMAD]EPA/Keystone - HAITHAM IMAD
Une ONG dénonce le traitement "indigne" des prisonniers palestiniens en Israël / La Matinale / 1 min. / le 26 avril 2024

22h30

Paris menace de nouvelles sanctions les colons israéliens "coupables de violences"

La France "envisage d'autres mesures" de sanctions contre les colons israéliens "coupables de violences sur des civils palestiniens" en Cisjordanie, a fait savoir la présidence française, à l'issue d'un appel téléphonique entre Emmanuel Macron et le roi de Jordanie Abdallah II.

"S'agissant de la Cisjordanie, les deux dirigeants ont fermement condamné les récentes annonces israéliennes en matière de colonisation, qui étaient contraires au droit international", a indiqué la présidence dans un communiqué.

Emmanuel Macron "a rappelé que des premières mesures avaient été prises contres des colons coupables de violences sur des civils palestiniens, et que la France envisageait d'autres mesures, en concertation avec ses partenaires", a-t-on ajouté de même source.

21h15

Les Etats-Unis ont commencé la construction d'une jetée à Gaza pour acheminer l'aide humanitaire

Des navires militaires américains ont commencé la construction d'un port temporaire et d'une jetée à Gaza, a annoncé le Pentagone, un projet destiné à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien bombardé et assiégé par Israël.

Ce port maritime temporaire doit permettre à des navires militaires ou civils de déposer leur cargaison. L'aide doit ensuite être apportée par des navires de soutien logistique jusqu'à une jetée sur la côte.

Les responsables américains ont affirmé que cette démarche n'impliquerait pas de troupes au sol sur le territoire palestinien en guerre. Des soldats américains seront toutefois à proximité de la bande de Gaza lors de la construction de la jetée, qui doit être encadrée par des troupes israéliennes.

Des ONG seront probablement chargées de distribuer l'aide une fois livrée sur le territoire, avait déjà fait savoir le Pentagone.

20h45

Un responsable du Hamas affirme qu'Israël n'atteindra pas ses objectifs avec une offensive à Rafah

Un membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien Hamas a déclaré qu'un assaut militaire israélien sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ne permettrait pas à Israël d'obtenir "ce qu'il veut".

"Même si (Israël) entre dans Rafah et l'envahit, il ne remplira pas (...) ses deux principaux objectifs, que ce soit éliminer le Hamas ou récupérer" les otages enlevés par les combattants palestiniens en Israël le 7 octobre, a-t-il déclaré, contacté depuis Gaza au Qatar, Etat faisant partie d'un groupe de pays assurant une médiation entre le mouvement palestinien et le gouvernement israélien.

Le Hamas a averti "l'Egypte, le Qatar" ainsi que "d'autres pays arabes et internationaux" du "danger que représente une invasion de Rafah" et du fait qu'"Israël s'apprête à commettre davantage de massacres", a souligné ce responsable.

19h30

La marine britannique annonce avoir abattu un missile houthi

La marine britannique a annoncé dans un communiqué avoir détruit mercredi un missile houthi qui ciblait un navire marchand dans le golfe d'Aden.

Selon la Royal Navy, l'équipage du HMS Diamond, actuellement déployé en mer Rouge et dans le golfe d'Aden pour "assurer la liberté de navigation et rendre les eaux internationales plus sûres", a utilisé un missile Sea Viper pour abattre le projectile.

Remerciant l'équipage du navire britannique déployé depuis mars dans la région, le ministre britannique de la Défense Grant Shapps a souligné que "le Royaume-Uni continue à être à la pointe de la réponse internationale aux dangereuses attaques des Houthis soutenus par l'Iran contre des navires marchands, qui ont tué plusieurs marins".

18h45

Au Royaume-Uni, un Marocain qui voulait "venger" les enfants palestiniens coupable de meurtre

Un ressortissant marocain de 45 ans affirmant vouloir "venger" les enfants tués à Gaza a été déclaré coupable du meurtre d'un retraité mortellement poignardé au hasard dans le nord-est de l'Angleterre en octobre dernier.

L'accusé a en outre été déclaré coupable de tentative de meurtre sur son colocataire, qu'il avait agressé au couteau quelques instants plus tôt. L'audience pour le prononcé de sa peine est prévue le 17 mai devant la cour de Teesside à Middlesbrough.

Selon le procureur Jonathan Sandiford, l'accusé était muni de deux couteaux lorsqu'il a poignardé au petit matin du 15 octobre dernier son colocataire à la poitrine en criant "Allah Akbar", avant d'attaquer une demi-heure plus tard le retraité, qui marchait dans le centre-ville.

Il pensait qu'il les avait tués et a déclaré aux policiers "qu'il voulait les tuer tous les deux à cause du conflit à Gaza", en ajoutant "que la Palestine devrait être libérée des sionistes", un terme qu'il utilisait pour désigner Israël, avait déclaré le procureur.

"L'accusé a dit qu'il aurait tué plus de gens s'il avait pu", avait ajouté le magistrat. "Ils ont tué des enfants et j'ai tué un vieil homme", avait déclaré l'accusé, en expliquant qu'il était prêt pour le martyr.

Il pensait initialement que son colocataire était musulman avant d'apprendre qu'il s'était converti au christianisme, ce qui l'avait mis en colère.

18h00

Washington renforce ses sanctions contre l'Iran

Les Etats-Unis ont encore renforcé leurs sanctions contre l'Iran, ciblant de nouveau l'industrie des drones militaires, en parallèle à des sanctions similaires prises par le Canada et le Royaume-Uni.

Ces sanctions économiques visent "plus d'une douzaine d'entités, d'individus et de navires qui ont joué un rôle central dans la facilitation et le financement de la vente clandestine de drones iraniens pour le ministère iranien de la Défense", a annoncé le département américain du Trésor.

L'organisme de contrôle financier (Ofac) du département du Trésor sanctionne trois sociétés et également "un navire impliqué dans le transport de produits iraniens pour Sepehr Energy Jahan Nama Pars, qui joue également un rôle de premier plan dans les activités commerciales de l'état-major des forces armées iraniennes".

17h30

Londres annonce une nouvelle salve de sanctions contre l'Iran

Le Royaume-Uni a annoncé une nouvelle série de sanctions contre l'Iran, ciblant individus et entreprises impliqués dans la production de drones, à la suite de première mesures annoncées la semaine dernière après les attaques du 13 avril contre Israël.

Rendues publiques en coordination avec les Etats-Unis et le Canada, les nouvelles sanctions consistent en le gel d'avoirs pour les entreprises assorties d'une interdiction du territoire britannique pour des personnes physiques présentées comme dirigeant un réseau d'entreprises impliquées dans la production de ces aéronefs, selon un communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères.

En outre, le Royaume-Uni a annoncé son projet d'étendre ses sanctions commerciales imposées à Téhéran en introduisant de nouvelles interdictions d'exportation vers l'Iran de composants utilisés dans la production de drones et de missiles, dans le but de limiter ses capacités militaires, selon la diplomatie britannique.

"Aux côtés de nos partenaires, nous continuerons à resserrer le filet sur la capacité de l'Iran à développer et exporter ces armes mortelles", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron.

17h05

De 80'000 à 100'000 Palestiniens de Gaza arrivés en Egypte depuis le 7 octobre

De 80'000 à 100'000 Palestiniens sont arrivés en Egypte depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël à Gaza, a affirmé l'ambassadeur palestinien au Caire.

Des Palestiniens de la bande de Gaza fuyant les frappes israéliennes. [REUTERS - Ramadan Abed]
Des Palestiniens de la bande de Gaza fuyant les frappes israéliennes. [REUTERS - Ramadan Abed]

Le point de passage de Rafah est en théorie l'unique ouverture sur le monde de Gaza qui ne soit pas sous contrôle direct israélien. En pratique, Israël conserve un droit de regard sur les entrées et les sorties de biens et de personnes et c'est par-là que passe, au compte-gouttes, l'aide humanitaire destinée à Gaza.

16h15

L'Autorité palestinienne affirme que les forces israéliennes ont tué un adolescent en Cisjordanie

Un jeune Palestinien de 16 ans a été tué par les forces israéliennes lors d'un raid à Ramallah, en Cisjordanie occupée, selon un communiqué du ministère de la Santé palestinien.

La police israélienne a déclaré qu'en réponse à des jets de pierres, des coups de feu avaient été tirés, précisant avoir "déterminé" que des personnes avaient été touchées. Ce jeune est mort après avoir été atteint par des tirs israéliens au buste.

Selon l'agence palestinienne Wafa., des forces israéliennes à bord de véhicules militaires ont lancé une opération dans la ville et des "affrontements ont éclaté entre des citoyens et les forces d'occupation, lesquelles ont tiré à balles réelles et lancé des grenades assourdissantes".

15h50

Une frappe israélienne a tué un employé d'une agence belge de développement et sa famille

Un employé palestinien de l'agence belge de développement Enabel et au moins quatre membres de sa famille, dont son fils de 7 ans, ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi lors d'une frappe israélienne sur la bande de Gaza.

La ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib a dénoncé ce bombardement et annoncé qu'elle convoquait l'ambassadrice d'Israël à Bruxelles pour "condamner cet acte inacceptable et exiger des explications".

"Bombarder des zones civiles et des populations est contraire au droit international", a ajouté Hadja Lahbib dans un message sur X.

En février l'ambassadrice israélienne avait déjà été convoquée après la destruction des bureaux d'Enabel lors du bombardement d'une tour qui les hébergeait, dans le quartier d'al-Rimal dans la ville de Gaza. Les bureaux étaient heureusement déserts à ce moment-là.

Cette fois l'armée israélienne est accusée d'avoir ciblé à Rafah une maison dans laquelle étaient hébergées "environ 25 personnes": des membres de la famille de l'employé ainsi que des personnes déplacées y ayant trouvé refuge, selon un communiqué d'Enabel.

15h25

Appel commun de 18 pays pour demander au Hamas de libérer les otages

Les dirigeants de 18 pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Brésil, appellent dans un texte commun à "la libération immédiate de tous les otages retenus par le Hamas à Gaza".

"L'accord sur la table pour libérer les otages permettrait un cessez-le-feu immédiat et prolongé à Gaza", affirme le texte diffusé par la Maison Blanche.

Un tel accord permettrait aussi "de faciliter la livraison accrue d'une aide humanitaire indispensable à travers Gaza, et pourrait mener à une véritable fin des hostilités", relève le texte.

"Le sort des otages et de la population civile à Gaza, qui sont protégés par le droit international, est une inquiétude internationale", ajoute le communiqué.

Le texte a été signé par les dirigeants de l'Argentine, de l'Autriche, de l'Allemagne, de la Bulgarie, du Canada, de la Colombie, du Danemark, de la Hongrie, de la Pologne, du Portugal, de la Roumanie, de la Serbie, de l'Espagne et de la Thaïlande.

14h50

Report des élections municipales libanaises

Le Parlement libanais a décidé de reporter, pour la troisième année consécutive, des élections municipales prévues en mai, en raison des violences dans le sud du pays entre le Hezbollah et Israël.

Ces élections municipales étaient initialement prévues en 2022. Les deux reports précédents avaient été imputés à l'effondrement économique dans le pays.

Le sud du Liban ne peut être exclu

Le Parlement "a approuvé une loi prolongeant le mandat des conseils municipaux (...) jusqu'au 31 mai 2025 au plus tard", a annoncé l'Agence nationale d'information. Aucune nouvelle date n'a été fixée.

Le report a été décidé sur la base d'un projet de loi soulignant que "l'agression israélienne contre le Liban" rendait "la situation militaire, sécuritaire et politique compliquée".

Le président du Parlement Nabih Berri, allié du Hezbollah, avait estimé qu'il était impossible d'exclure le sud du Liban de la tenue du scrutin.

14h35

La guerre au Proche-Orient pourrait faire remonter l'inflation, selon la Banque mondiale

Le conflit à Gaza, s'il s'étendait au reste de la région, pourrait avoir un impact significatif sur l'économie mondiale en faisant repartir l'inflation, sous l'effet d'une hausse des prix de l'énergie, indique un nouveau rapport publié par la Banque mondiale (BM).

Selon les données issues de son rapport sur le marché des matières premières, un conflit plus large au Proche et Moyen-Orient, alors que les tensions entre Israël et l'Iran restent vives, pourrait entraîner des ruptures d'approvisionnement de pétrole et une forte accélération du Brent (référence européenne de l'or noir), qui pourrait dépasser 100 dollars le baril.

Si les tensions géopolitiques restent limitées au conflit de Gaza, les prix du baril devraient atteindre en moyenne 84 dollars cette année, avant de redescendre à 79 dollars de moyenne en 2025.

Cela reste cependant supérieur à la moyenne de long terme observée avant la pandémie: entre 2015 et 2019, le prix moyen du baril de Brent était autour de 57 dollars.

11h45

Plus de 90 personnes interpellées lors d'une manifestation à Los Angeles

Nonante-trois personnes ont été interpellées mercredi lors d'une manifestation sur le campus de l'Université de Californie du Sud (USC) à Los Angeles, organisée dans la foulée de plusieurs rassemblements étudiants pro-palestiniens aux Etats-Unis, a annoncé la police.

"Pas de blessés signalés. Les patrouilles de police continueront dans le secteur" jeudi, a indiqué le département de la police de Los Angeles dans un message posté sur le réseau social X.

Pour sa part, l'USC a indiqué sur X aux alentours de minuit que la manifestation était terminée et que le campus resterait "fermé jusqu'à nouvel avis".

JEUDI 25 AVRIL

Bombardements israéliens et combats avec le Hamas dans la bande de Gaza

Israël a bombardé jeudi plusieurs secteurs de la bande de Gaza, notamment la ville de Rafah où l'armée se prépare à une opération terrestre dans sa guerre contre le Hamas.

L'armée israélienne a indiqué jeudi matin que ses avions avaient frappé mercredi "30 cibles du Hamas" dans la bande de Gaza, notamment des bâtiments où étaient stockées des armes et des "infrastructures terroristes", et éliminé plusieurs combattants du mouvement islamiste.

Un avion a "éliminé une cellule de snipers" dans le secteur du camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, a-t-elle ajouté.

Des combats entre les forces israéliennes et des combattants palestiniens ont eu lieu au nord de ce camp, selon des témoins.

Le Hamas annonce un nouveau bilan des victimes à Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi un nouveau bilan de 34'305 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

En 24 heures, au moins 43 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77'293 blessés en plus de 200 jours de guerre.

Frappe de drone sur l'est du Liban imputée à Israël

Par ailleurs, l'agence officielle libanaise et une source du puissant mouvement Hezbollah ont fait état d'une frappe au drone jeudi matin contre un camion dans l'est du Liban, faisant un blessé, imputant l'attaque à Israël.

Ce raid intervient alors que les violences ont gagné en intensité au cours des derniers jours entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.