- Retrouvez sur cette page l'ensemble des séquences de "Face aux partis" et de "Face aux petits partis" sur La Première, diffusées entre le 31 août et le 16 septembre en vue des élections fédérales du 18 octobre.
31 août - Christian Levrat (PS)
"Les élections fédérales vont se jouer sur la question des retraites"
Pour le président du Parti socialiste (PS) Christian Levrat, les retraites constituent le dossier brûlant de cet automne.
"Les élections fédérales vont se jouer sur cette question. La gauche veut améliorer les retraites et les conditions de vie des personnes âgées. Le droite, elle, veut augmenter l'âge de la retraite. C'est un vrai match politique."
1er septembre - Christophe Darbellay (PDC)
"Il faut trouver une solution avec l'UE pour diminuer la pression migratoire"
Président du Parti démocrate-chrétien (PDC), le Valaisan Christophe Darbellay défend notamment la position de son parti sur la question européenne.
"Aujourd’hui il faut trouver une solution avec l’Union européenne pour diminuer la pression migratoire. C’est nécessaire, c’est la volonté du peuple suisse. De l’autre côté, il faut sauver la voie bilatérale et trouver des solutions institutionnelles parce que la solution actuelle du Conseil fédéral est un cul-de-sac. Le PDC est le seul parti à avoir mis ces questions en avant."
4 septembre - Oskar Freysinger (UDC)
"Pour que la démocratie reste vivante, il faut en user"
Le vice-président de l'UDC, conseiller national sortant, défend son parti et se dit persuadé qu'il va encore progresser le 18 octobre. "C'est le seul que je prends au sérieux quand il dit qu'il défend la souveraineté de ce pays", explique Oskar Freysinger. "Pour que la démocratie reste vivante, il faut qu'on en use", ajoute-t-il pour défendre les nombreuses initiatives lancées par l'UDC.
Après douze ans à Berne, où il ne se représente pas, le Valaisan dénonce "les lobbies comme la pharma qui ont un pouvoir de blocage". Selon lui, il faudrait que chaque parlementaire dise combien il touche et de qui pour plus de transparence et de démocratie.
8 septembre - Philipp Müller (PLR)
"Le résultat du 18 octobre est la seule chose qui compte"
Le président du Parti libéral radical (PLR), Philipp Müller, affiche un objectif ambitieux: devenir la deuxième formation politique de Suisse, devant le PS. Cela suppose qu'il remporte 4% de suffrages supplémentaires lors des élections fédérales. Pas de quoi effrayer l'Argovien pour qui "c'est une question de motivation".
"Le résultat du 18 octobre est la seule chose qui compte", estime Philipp Müller qui défend deux sièges au Conseil fédéral pour les trois plus grands partis et un seul pour le quatrième. Quant aux collaborations avec les autres partis, il ne ferme la porte ni à l'UDC ni au centre, voire à la gauche en ce qui concerne les bilatérales. "Il y a encore une vie politique après les élections", rappelle-t-il.
2 septembre - Adèle Thorens (Les Verts)
"La surveillance globale n'est pas une solution à l'insécurité"
Si le programme de campagne des Verts reste dans l’esprit de celui de 2011, on y sent une volonté de se diversifier en axant notamment sur la protection des données et la lutte contre l'Etat fouineur.
"Les Verts sont le parti des nouvelles technologies. Nous avons toujours été un parti libertaire, défendant les libertés individuelles. Nous considérons que la surveillance globale n’est pas une solution à l’insécurité. Il faut veiller à éviter les abus", affirme la co-présidente des Verts Adèle Thorens.
3 septembre - Laurent Seydoux (Vert'libéraux)
"On défend les entrepreneurs et aussi l'innovation"
Le président des Vert'libéraux ne se démonte pas face à l'échec de l'initiative "Remplacer la TVA par une taxe sur l'énergie" en mars dernier. "Nous, on défend les entrepreneurs, on défend aussi l'innovation, c'est l'un des points importants (…) Maintenant on passe à autre chose, toujours avec les mêmes valeurs, on avance!". Laurent Seydoux rappelle aussi les réussites de son parti durant la législature qui s'achève.
Sur le programme en vue des élections fédérales, le parti met ses priorités sur la sortie du nucléaire par des incitations à l'efficacité énergétique et la fiscalité; sur le renforcement de l'économie par des finances rigoureuses, la liberté du commerce et un soutien aux bilatérales; et sur le mariage civil pour tous.
7 septembre - Roger Golay (MCG)
"Une fusion entre le MCG et l'UDC n'est pas à l'ordre du jour"
Président du Mouvement citoyens genevois (MCG), dont il est le seul représentant à Berne, Roger Golay écarte l'idée d'une fusion de son parti avec l'UDC, déclarant que ce "n'est pas à l'ordre du jour".
Malgré leur proximité de vue sur de nombreux sujets dont l'immigration ou l'armée, les deux partis ont "une mentalité différente", selon le conseiller national qui souligne "le côté social du MCG que l'UDC n'a pas".
9 septembre - Martin Landolt (PBD)
"Nous voulons trouver des solutions dans tous les dossiers, et non pas seulement quelques-uns"
Le Parti bourgeois-démocratique (PBD) entend passer de 9 à 12 sièges au Conseil national et conserver son siège aux Etats. "Ce but est très ambitieux", admet son président Martin Landolt, en précisant vouloir aller chercher des électeurs du côté des sympathisants de l'UDC, du PLR et du PDC.
A la fois libéral, écologique et progressiste, le PBD veut "trouver des solutions dans tous les dossiers". Dans ce sens, "c'est difficile de faire du bruit et du spectacle", admet Martin Landolt. Concernant le maintien d'Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral, il souligne qu'elle représente le centre, et pas seulement le PBD.
17 septembre - les petits partis plus nombreux qu'il y a quatre ans
Le Parti Pirate, le mouvement Ecopop ou "Politique intégrale, dans l'intelligence du coeur": ces petits partis ou mouvements n'ont pas de représentant romand sous la Coupole fédérale, mais ils rêvent d'y accéder.
10 septembre - Jean-Michel Dolivo (POP et Solidarités)
"Il y a une possibilité pour cette gauche qui lutte et qui résiste"
Sur le plan national, en 1995, le Parti du Travail et Solidarités totalisaient 1,5% de l'électorat suisse. La gauche radicale a eu dans sa période faste jusqu'à 3 conseillers nationaux (Marianne Huguenin, Pierre Vanek, Josef Zisyadis).
Depuis 2007, ils n'ont plus d'élu, le dernier en date c'est le Vaudois Josef Zisyadis, non réélu, à cause de la désunion qui opposait le groupe Solidarités et le POP.
Aujourd'hui, après être tombés à 0,9% des voix aux dernières élections fédérales, ils veulent remonter la pente. La gauche de la gauche se présente dans 5 cantons: Genève, Vaud, Neuchâtel, Schaffhouse et Zurich.
11 septembre - Marius Achermann (Centre gauche PCS)
"A 95% on vote avec la gauche"
Le Centre Gauche PCS est un petit parti plus représenté sous la Coupole fédérale. Depuis 1971, le parti n'a jamais dépassé les 0,4% des voix sur le plan fédéral. Le parti compte peu de grandes figures: l’ancien ministre jurassien Jean-Pierre Beuret, membre du premier gouvernement du Jura Libre, et Hugo Fasel, syndicaliste, ancien conseiller national fribourgeois.
Le Centre gauche PCS présente des listes dans trois cantons: Jura, Fribourg et Valais, avec l’objectif ambitieux de récupérer le siège au National perdu en 2011.
31 août - François Bachmann (PEV)
"Dans ce monde où tout est donné à l’économie, il faut revenir à certaines valeurs"
Economie, politique d'asile et amour du prochain… Le président du Parti évangélique suisse (PEV) fait le point sur le programme de sa formation politique.
François Bachmann y évoque aussi les liens avec d’autres partis, l'écologie ou encore le mariage pour tous.
1er septembre - Guillaume Saouli (Parti pirate)
"La société numérique et la société réelle ne font qu'un aujourd'hui"
C’est avec un réel programme que le Parti pirate se présente aux Fédérales, alors qu'il y a quatre ans la formation n’avait que des thèmes très "société numérique", concède son co-président Guillaume Saouli.
Le parti dit aujourd'hui chercher le contact avec la population par une vulgarisation de ses thématiques en les rendant abordables. Avec pour cheval de bataille, notamment, la lutte contre l'érosion de la sphère privée.
2 septembre - Marc Früh (UDF)
"Le passé tranquille de la Suisse a été rendu possible grâce aux références judéo-chrétiennes"
L'Union démocratique fédérale: un parti pour qui vous voterez si pour vous il y a de vrais et de faux réfugiés ou si vous estimez que le suicide médicalement assisté n’est pas acceptable.
En revanche, vous ne voterez pas pour cette formation si vous estimez que les femmes ont le droit de décider d'avorter. Marc Früh nous détaille le programme de l'UDF.
3 septembre - Anita Messere (Ecopop)
"On ne veut renvoyer personne. Mais le but est d’avoir une population stable".
C’est la première tentative de ce mouvement, pourtant quadragénaire, de décrocher un siège à Berne.
Anita Messere, candidate dans le canton de Vaud, détaille la ligne politique d’ECOPOP, dont les thèmes de prédilection sont l’écologie et la maîtrise de la croissance démographique.
7 septembre - Thomas Wroblevski (Vote blanc)
"Notre projet est de lancer un vote populaire pour la reconnaissance du vote blanc, pour en faire un droit de veto"
Vous voterez pour le Mouvement du vote blanc aux élections fédérales si aucun des candidats dans la course ne vous convient et que vous voulez tous les refuser. En revanche, vous ne voterez pas pour eux si vous voulez des candidats engagés sous la coupole, car de leur propre aveu, les candidats du vote blanc ne sont pas tellement motivés pour le job.
Thomas Wroblevski nous explique le positionnement de cette formation.
8 septembre - Frédéric Hainard (Nouveau parti libéral)
"Une frange de la population peut se retrouver dans le Nouveau parti libéral"
Le nouveau parti libéral est un parti pour qui vous voterez si vous avez le souci de défendre les montagnes neuchâteloises à Berne, ou si vous vous réjouissez de voir si l’ancien conseiller d’état neuchâtelois Frédéric Hainard fera le shérif aussi sous la coupole.
En revanche, vous ne voterez pas pour le Nouveau parti libéral si le western qui a pour titre "l’affaire Hainard" ne vous a pas diverti, ou si vous attendez d’un parti qui donne des pistes sur la politiques étrangère.
9 septembre - François Meylan (indépendants vaudois)
"Avec l'effet nouveauté, avec notre programme, je pense que nous partons gagnants"
Les indépendants vaudois est un mouvement pour qui vous voterez si vous estimez que, de manière générale, la vie politique manque de créativité et d’imagination, ou si vous vous positionnez à gauche sur des questions environnementales tout en en appelant à une économie plus libérale.
En revanche, vous ne voterez pas pour les indépendants vaudois si vous vivez dans les années 60, ce qui revient pour ce mouvement à posséder une maison en campagne et une voiture avec laquelle vous prenez l’autoroute.
10 septembre - Michel Dupont (Démocrates suisses)
"L’intégration ne fonctionne plus".
Vous voterez pour les Démocrates suisses si vous estimez qu’une société multiculturelle est utopique et dangereuse et si pour vous, la Suisse est surpeuplée à cause des étrangers.
En revanche, vous ne voterez pas pour les Démocrates suisses si la loi antiraciste est pour vous nécessaire, ou encore si vous ne voulez pas un retour des contingents avec les pays de l’Union européenne.
Michel Dupont nous explique le programme de son parti.
11 septembre - Julien Berthold (Le Rauraque du Nord)
"C'est aux conseillers nationaux jurassiens de défendre le Jura Sud!"
Seuls les Jurassiens pourront voter pour ce mouvement, avec une particularité: l’un de ses deux candidats au Conseil national, Julien Berthold, est domicilié dans le canton de Berne - à Moutier, qui doit se décider entre le canton de Berne et celui du Jura en 2017.
Julien Berthold explique pourquoi il se présente dans le canton du Jura.
14 septembre - Philippe Brennenstuhl (Parti nationaliste suisse)
"Nous devons stopper l'immigration, quelle qu'elle soit"
Seuls les Vaudois pourront voter pour le Parti nationaliste suisse (PNS), qui s'oppose à tout étranger et immigré supplémentaire, ainsi qu'à toute nouvelle naturalisation. Il se reconnaît lui-même comme un parti "populiste, d'extrême-droite, nationaliste". En 2011, alors qu'il se présentait pour la première fois aux élections fédérales, 0,08% des électeurs vaudois avaient voté pour lui.
16 septembre
Une minute d'antenne donnée à quatre petits mouvements
Regard sur la liste Politique intégrale - Dans l'intelligence du cœur avec Marc Sneiders à Genève, sur Graines de futur avec Jacqueline Lavanchy en Valais, sur Cadmos avec Karim-Frédéric Marti à Neuchâtel, et sur Impossible Alternative avec Jean-Luc Pieren à Neuchâtel.