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Christophe Darbellay: "le PDC a sur les grands sujets du pays une ligne claire"

Christophe Darbellay. [Keystone - Walter Bieri]
Rentrée délicate pour le PDC sur fond de guerre de succession / Forum / 10 min. / le 19 août 2015
Le PDC vit une rentrée difficile: la politique d'asile, la stratégie du parti, la réélection d'Eveline Widmer-Schlumpf sont autant de sujets qui crispent le parti, sur fond de guerre de succession.

Christophe Darbellay, qui cédera sa présidence du PDC, n'estime pas que la rentrée électorale est plus chahutée pour son parti que pour les autres. Interrogé dans Forum sur les dissensions au sein de son parti, il assure que "le PDC a sur les grands sujets du pays une ligne très claire, même si de temps en temps, il y a cinq, six, sept personnes qui défendent un autre point de vue, on est aussi en démocratie."

Sur la question de l'asile, il se défend d'un quelconque alignement du PDC sur la ligne de l'UDC. "L'UDC ne propose pas de solutions et ne respecte pas notre tradition humanitaire." Il ajoute que le PDC amène des solutions à un problème qui est aujourd'hui une des premières préoccupations des Suisses. "C'est normal que le PDC s'y intéresse."

Soutien à Eveline Widmer-Schlumpf lorsqu'elle a raison

Sur la question de  'effritement du soutien du PDC à la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf (PBD), le Valaisan réfute les accusations. "On l'a passablement soutenu sur les sujets où elle avait raison."

Christophe Darbellay relève que d'avoir des désaccords fait partie du jeu entre le Parlement et le Conseil fédéral. Il rappelle que le PDC a aussi des désaccords avec sa propre ministre, Doris Leuthard. "Et c'est une perte de temps d'en parler, puisque nous ne savons pas qui se présentera pour le Conseil fédéral en décembre."

RTSinfo/lgr

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Appel aux paroisses pour loger les migrants

Christophe Darbellay demande aux paroisses d'en faire davantage pour résoudre le problème d'hébergement de requérants d'asile en Suisse. "Les beaux discours doivent s'accompagner d'actes", soutient-il.

Si l'Eglise veut être "ouverte", elle devrait aussi être prête, par exemple, à accueillir deux ou trois réfugiés syriens dans chaque paroisse, suggère Christophe Darbellay dans un entretien publié jeudi par la Basler Zeitung. La pénurie de places d'accueil dans les centres d'hébergement pourrait ainsi être au moins en partie résolue.