A Neuchâtel, la manifestation se déroulait de mardi à dimanche, proposant une vingtaine de groupes ainsi que des conteurs. "Une des éditions les plus fortes", dans une ambiance intense et chaleureuse, malgré la météo, a indiqué dimanche à l'ats l'organisateur Georges Grillon.
28e édition
Et de citer la qualité des groupes invités, notamment l'orchestre de musique balkanique "Kermesz à l'Est" et le Choeur de Géorgie. Il s'agissait de la 28e édition de ce festival qui existe depuis 1990. L'accès est libre et les artistes sont payés au chapeau. Les musiciens s'installent dans la zone piétonne.
Il n'y a ni scène, ni sonorisation, ni "light-show", les groupes se produisent de manière acoustique. Quand le soleil est au rendez-vous, le Buskers Neuchâtel attire entre 5000 et 10'000 spectateurs par jour.
ats/ebz
L'édition bernoise rassemble 65'000 spectateurs
A Berne, les organisateurs de la 14e édition ont aussi tiré un bilan réjouissant. Environ 65'000 spectateurs ont assisté aux prestations musicales et artistiques proposées de jeudi à samedi. Ce sont 12'000 de moins que l'an dernier. La manifestation avait alors bénéficié de trois jours sans pluie.
Malgré des températures n'excédant guère les quinze degrés et un peu de pluie, les 430 spectacles prévus ont pu avoir lieu. Certains numéros plus "sensibles au froid" se sont toutefois déroulés à l'intérieur, ce qui a contribué à augmenter les coûts.
Quelque 150 artistes faisant partie de 44 groupes étaient présents. La palette des spectacles est large, allant de la musique au théâtre en passant par la danse, les acrobaties ou encore les installations artistiques. La police n'a signalé aucun incident notable.