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Les musiciens de rue ne sont pas logés à la même enseigne selon les cantons

Les musiciens de rue ne sont pas logés à la même enseigne selon les cantons
Les musiciens de rue ne sont pas logés à la même enseigne selon les cantons / Couleurs locales / 2 min. / le 28 septembre 2016
Des artistes égaient les rues de nos villes un peu partout en Suisse romande. Mais les conditions à remplir pour pouvoir jouer dans l'espace public peuvent être très différentes selon les communes. Reportage de Séverine Chave dans "Couleurs locales".

Les conditions à remplir pour pouvoir jouer dans l'espace public peuvent être très différentes selon les communes. Certaines imposent même une audition aux musiciens.

Tout le monde n'accueille pas ses troubadours de la même manière

La plupart des communes impose une patente aux musiciens de rue: 5 francs par jour à Montreux et à Bienne, 10 francs à Genève, Yverdon et Vevey, 17 à Lausanne, et jusqu'à 20 francs à Martigny. Le but de ces patentes: éviter la mendicité déguisée.

À Morges, pas besoin de payer, mais il faut passer une audition pour prouver que l'on sait jouer. À Neuchâtel on envisage même de lancer prochainement un prix du meilleur musicien de rue.

Le but de ces auditions n'est surtout pas de limiter les musiciens de rue ou d'interdire quoi que ce soit mais surtout d'augmenter la qualité des musiciens, la qualité de la musique et la variété de la musique dans la zone piétonne.

Pierre Hobi, chef de la sécurité urbaine à Neuchâtel

D'autres villes, comme Monthey ou Sion, interdisent simplement de jouer dans la rue. Seule alternative: les marchés et les terrasses des bistrots.

Séverine Chave/ld

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