Pink Floyd avait déjà partagé en début d’année une douzaine d’enregistrements audio. On retrouve cette fois des prises de son de concerts effectués au Japon, à Londres et à Los Angeles, ainsi que deux en France.
Tous les concerts datent de 1972, année durant laquelle le groupe a préparé son opus mythique "The Dark Side of the Moon", paru l’année suivante.
Un intérêt archéologique
"Pendant sa tournée de 1972, Pink Floyd a peaufiné et travaillé tous les morceaux pour cet album, qui sera son plus gros succès commercial. Pour les historiens, c'est intéressant, car on entend l'évolution de ces chansons jusqu'à devenir les morceaux célèbres que l'on connaît", note Yann Zitouni, journaliste musical à la RTS, jeudi dans La Matinale.
"En revanche, ce n'est pas très intéressant pour les gens qui aiment la qualité musicale, car le son n'est vraiment pas bon. Ce n'est pas un plaisir musical, mais archéologique", résume-t-il.
Perpétuer la marque
La publication de ces inédits, parus en toute discrétion il y a quelques jours, n'est pas due au hasard: Sony, qui en détient les droits, veut utiliser les enregistrements avant un délai de 50 ans, au risque de les perdre.
Même s'ils sont non officiels et de basse qualité, il s'agit également d'une façon de préserver la marque Pink Floyd.
Virginie Langerock/iar