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Virginie Grimaldi, phénomène de l'édition et usine à best-sellers

La chronique culturelle - Le nouveau livre de Virginie Grimaldi (vidéo)
La chronique culturelle - Le nouveau livre de Virginie Grimaldi (vidéo) / La Matinale / 2 min. / le 4 juin 2021
Son nom ne vous dit peut-être rien mais la Bordelaise Virginie Grimaldi est la romancière française la plus lue en 2020. Elle vient de publier son septième roman, "Les possibles", et le compteur des ventes s'affolent déjà.

Son dernier roman, "Les possibles" (Ed. Fayard), figure à la première place des meilleures ventes dans les librairies Payot. C'est une heureuse habitude que Virginie Grimaldi a prise, puisque chaque roman de l'autrice française devient rapidement un best-seller.

En 2020, année de la publication de son roman "Que ne durent que les moments doux", elle est deuxième du classement en France avec plus de 800’000 exemplaires vendus, derrière l’écrivain Guillaume Musso et loin devant Amélie Nothomb ou Joël Dicker.

Des records de ventes et une belle histoire

Six livres publiés, six best-sellers, trois millions et demi d’exemplaires vendus au total et un succès lié aux ventes qui se réitère à chaque sortie. Parce que la littérature de divertissement populaire ou la chick lit comme on la surnomme, a son public à elle, toujours fidèle.

Ce que l'on aime chez Virginie Grimaldi, c'est l'histoire de Virginie Grimaldi. Elle se fait repérer par la maison d'édition Fayard grâce à son blog. En 2015, son premier livre, "Le premier jour du reste de ma vie", bénéficie d'un véritable buzz sur la toile. Les commentaires enthousiastes attirent l'attention des maisons d'édition. Le bouche-à-oreille fonctionne à merveille, relayé par les blogueuses, ce qui lui permet de signer chez Fayard la même année.

Son succès, elle le doit à ses lectrices et lecteurs qui la suivent sur sa page Facebook ou sur Instagram.

Un public fidèle

Les lecteurs et les lectrices achètent massivement ses livres, parce qu'ils et elles aiment ces histoires ancrées dans un quotidien proche du leur, avec des personnages qui leur ressemblent, une narration simple et une écriture intuitive. Comme un blog. Virginie Grimaldi ne s'en cache pas et elle le dit dans ses live sur les réseaux sociaux: elle n'aime pas provoquer des émotions négatives chez ses fans.

Elle préfère aux médias la relation directe qu'elle entretient avec sa communauté de lectrices et lecteurs, à qui elle offre aussi quelques moments d'intimité de son quotidien, comme ces images avec son fils en train de faire du jardinage.

"Les possibles", son septième roman

Pour ce septième roman, la romancière française traite du moment difficile où les enfants deviennent les parents de leurs parents. Juliane, la narratrice, recueille son père Jean après l'incendie accidentel de sa maison. Sa vie bien rangée et sans surprises sera bouleversée par ce père fantasque qui dépense sa retraite en regardant des émissions de téléachat et qui écoute du hard rock à fond.

Tandis que Juliane revit des souvenirs de son enfance, ceux de son père s'envolent petit à petit. Il est malade. "Mais tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles", dit la narratrice.

Le livre doit être lu sans porter un jugement classique littéraire, parce que la fragilité de la structure narrative et certains clichés peuvent ressurgir. Il faut investir l'histoire à travers les émotions, la notion de deuil et de résilience. C'est un livre des dernières fois. Un livre idéal à prendre cet été dans sa valise, sur la route des vacances.

Miruna Coca-Cozma

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