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Des mécènes appelés à l'aide de la cathédrale Notre-Dame de Paris

La cathédrale Notre-Dame de Paris photographiée en avril 2016. [EPA/JEREMY LEMPIN]
La cathédrale Notre-Dame de Paris photographiée en avril 2016. - [EPA/JEREMY LEMPIN]
Victime de la pollution, des intempéries et de l'usure du temps, la cathédrale Notre-Dame de Paris sonne l'alarme afin que des mécènes se mobilisent pour financer des travaux urgents.

Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, le monument des XIIe-XIVe siècles est le plus visité d'Europe (12 à 14 millions d'entrées par an). Mais passé la façade, des parties extérieures sont en piteux état.

Ici, des gargouilles ont perdu leur tête et arborent des tuyaux en PVC pour l'évacuation des eaux. Là, une balustrade de pierre a disparu, remplacée par une planche de bois...

L'Etat aidé par une fondation

L'Etat, propriétaire de l'édifice, lui consacre déjà deux millions d'euros par an et s'est engagé à verser un euro de subvention supplémentaire par euro de mécénat recueilli par la Fondation Avenir du Patrimoine.

Le responsable de la communication de la cathédrale André Finot indique à l'AFP qu'il faut 100 millions d'euros sur 20 ans et 150 millions sur 30 ans pour assumer les travaux nécessaires.

D'où l'idée du fonds français ad hoc créé auprès de la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris. Et une fondation de droit américain, Friends of Notre-Dame de Paris, vient d'être créée pour toucher le public aux Etats-Unis.

afp/cab

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Aide des mécènes bienvenue

Aujourd'hui, la flèche a besoin d'une coûteuse restauration. Avec ses 93 mètres de haut et ses 250 tonnes de plomb, elle souffre de "problèmes de couverture, et la pluie risque d'attaquer la charpente", commente Marie-Hélène Didier, conservatrice générale du patrimoine.

"Nous ne sommes quand même pas en situation de péril, on arrive au moins à parer au plus pressé", assure à l'AFP cette fonctionnaire de l'Etat.

Mais "l'apport de mécènes privés nous permettrait d'accélérer le phasage des travaux et peut-être de commencer en parallèle un ou deux arcs-boutants", estime-t-elle.