La pop ciselée des Magic Numbers de retour avec "Alias"
Les Anglais des Magic Numbers reviennent avec un nouvel album aux harmonies pop complexes, alors que Calogero lance ses "Feux d'artifice" d'une voix plus posée que d'habitude.
La pop délicate et ciselée des Magic Numbers revient hanter les bacs avec "Alias", un quatrième album qui recèle encore une fois quelques perles.
Les Anglais ont mis 4 ans à donner une suite à "The Runaway", le temps d'une aventure solo pour Michele Stodart et d'une paternité pour son frère Romeo. Les retrouvailles avec les autres frère et soeur Angela et Sean Gannon accouchent d'un album plus rock et mélancolique, toujours plus éloigné du son 60's, mais toujours aussi méticuleux.
La preuve, en entrée, "Wake Up" et "You K(no)w", offrent près de 12 minutes d'harmonies complexes à eux deux.
Harmonies ciselées et titres frontaux
Même si l'ouverture de l'album résonne aussi comme son sommet, "Alias" réserve heureusement des plages plus accessibles comme les très rock et électrisés "Out On The Streets" ou "Shot In The Dark", d'une durée plus raisonnable. Mais c'est bien sur les titres moins frontaux, comme "Accidental Song" ou "Black Rose" que le quatuor démontre le mieux son savoir-faire d'orfèvre.
Une pop-rock un peu rêveuse et mélancolique mais qui semble couler de source. Et sans parler de révolution, le groupe arrive à éviter de se répéter, comme le souhaitait Romeo Stodart dans le "Huffington Post".
Calogero propose "Les feux d'artifice"
Cinq ans après "L'embellie", Calogero propose maintenant "Les feux d'artifice", un album de pop mélodique riche (cordes, cuivres...) et millimétrée.
Une pause durant laquelle il y a eu la parenthèse du groupe Circus, mais aussi un album pour Florent Pagny ("Vieillir avec toi"). Et première bonne nouvelle pour ce retour aux affaires, le chanteur natif de la banlieue de Grenoble baisse d'un ton dans les aigus en maîtrisant ses envolées coutumières.
Pour son sixième album, Calogero retrouve notamment Dominique A. et Marie Bastide pour plusieurs textes, ainsi que son frère pour quelques musiques.
Une bonne cuvée de Calogero
Penchant du côté rock de la variété sur "J'ai le droit aussi", qui parle de l'homosexualité, ou de la pop symphonique anglo-saxonne sur "Conduire en Angleterre", Calogero oscille surtout entre sérieux et légèreté.
Ainsi "Un jour au mauvais endroit", sur la mort de 2 jeunes à Echirolles, la banlieue où il est né, ou "Le portrait", qui raconte une enfance sans mère, sont plutôt sombres. Le dansant et accrocheur "Elle me manque déjà" est lui du côté coloré. Un bel album très typé pour Calogero, qui ne convaincra pas ceux que sa voix et sa grandiloquence rebutent.
Caryl Bussy
Publié
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L'info musicale de la semaine
L'application de reconnaissance musicale sur smartphone Shazam a annoncé mercredi avoir dépassé la barre des 100 millions d'utilisateurs actifs mensuels.
La startup britannique souligne que cela représente une croissance de 34% sur un an.
Shazam assure en outre que son application a été téléchargée à ce jour sur un nombre encore plus élevé d'appareils, dépassant les 500 millions.
La société assure aussi que son application, qui identifie les chansons qu'on lui fait "écouter" mais fournit aussi des liens vers les sites où elles sont commercialisées, provoque "plus de 400'000 ventes de titres sous format numérique par jour ou environ 7% de la musique téléchargée à l'échelle mondiale".