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La Fondation Gianadda expose Modigliani et l'Ecole de Paris

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"La femme à l'éventail", un tableau d'Armadeo Modigliani peint en 1919.
Dans sa nouvelle exposition qui s'ouvre vendredi, la Fondation Gianadda expose des oeuvres de Modigliani et d'artistes de l'Ecole de Paris. L'exposition rassemble 80 oeuvres provenant des collections du Centre Pompidou de Paris.

Des oeuvres de Modigliani et d'artistes de l'Ecole de Paris sont présentées à la Fondation Gianadda dès vendredi et jusqu'au 24 novembre 2013. Cette exposition est le fruit d'une collaboration entre la Fondation de Martigny (VS) et le Centre Georges Pompidou à Paris.

L'exposition rassemble quelque 80 oeuvres issues des collections du Centre Pompidou. Dix-sept prêts provenant de collections suisses et étrangères la complètent, indique la Fondation Gianadda dans un communiqué.

Le visiteur pourra admirer des "chefs d'oeuvres, dont plusieurs ne sortent jamais ou très rarement de l'Institution". Parmi eux, les emblématiques portrait et nus de Modigliani, mais aussi des oeuvres des figures principales de l'Ecole de Paris qui ont été des amis et parfois des inspirateurs du peintre et sculpteur italien.

L'ami Brancusi

L'exposition s'attache notamment à l'amitié entre Modigliani et l'artiste roumain Constantin Brancusi. Une salle entière est consacrée aux sculptures de ces deux artistes et de leurs amis modernistes, Jacques Lipchitz, Ossip Zadkine et Henri Laurens.

L'exposition fait également la part belle aux artistes de l'Ecole de Paris, des peintres et des sculpteurs venus pour la plupart d'Europe centrale. Les oeuvres de ces artistes, tels que Chaïm Soutine, Marc Chagall ou Jules Pascin, sont marquées par l'expressionnisme et un primitivisme inspiré de leur culture populaire locale, précise la Fondation Gianadda.

ats/rber

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Figuratif et cubisme

Figurative tout on long de sa carrière, l'oeuvre de Modigliani est aussi traversée par le cubisme. Sa rencontre avec Picasso et ses amis ne provoque pas son adhésion au mouvement mais l'incite à engager "un processus de schématisation et de stylisation".

Modigliani traverse le moment où les avant-gardes se solidarisent, puis le temps des déchirements et des défections, sans dévier de sa route. De plus en plus désincarnés, ses portraits deviennent "comme des masques se découpant dans un décor de peinture pure, comme les marionnettes d'un théâtre métaphysique".